Un voyage au cœur de la maladie.   Publié le 18/09/2004

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Conférence de Christian Flèche


Un voyage au cœur de la maladie

Je vous souhaite la bienvenue dans ce voyage, un voyage qui va nous conduire très très loin d'ici puisque c'est un voyage qui va nous emmener à l'intérieur de nous-même et c'est vrai que c'est quand même la distance la plus grande qui puisse exister, entre notre conscient et notre inconscient, la distance est vraiment gigantesque.

La preuve c'est que vous vous êtes assis, et pourquoi vous vous êtes assis? Est-ce qu'on vous a donné la permission de vous asseoir? Est-ce qu'on vous a imposé de vous asseoir, vous l'avez fait, vous êtes assis!! Ça c'est totalement inconscient, il suffit qu'il y ait un siège et vous vous asseyez, vous vous rendez compte l'automatisme! Vous auriez pu vous asseoir, sur le sol ou rester debout ou vous mettre en lotus ou vous asseoir sur les genoux de votre voisin ou de votre voisine! Non, non, vous êtes assis chacun les uns à côté des autres, c'est un automatisme, cela s'est fait tout seul! Cela va nous permettre de comprendre la mise en maladie, l'automatisme; il y a un automatisme, vous arrivez, il y a des chaises, des fauteuils, des choses qui ressemblent à ça, qu'est-ce que cela pourrait être d'autre ? Des sculptures? Vous êtes assis sur les sculptures de Vasarelli, incroyable! Non, vous avez bien fait d'être assis, d'ailleurs vous pouvez rester assis si vous le voulez; c'est un automatisme inconscient, cela se fait en soi, cela se fait.

D'ailleurs, si je prends un autre automatisme, je vais choisir, Madame, vous êtes assez bronzée, plus que votre voisine «Comment vous avez fait pour être bronzée?», «Je peux dire que c'est de naissance», «Vous n'avez rien fait, cela s'est fait!», «Vous n'avez rien fait, c'est un automatisme, non plus comportemental comme Eric Leroy, il arrive, il voit une sculpture de Vasarelli, poum! Il s'assied dessus, c'est un automatisme comportemental!Vous, vous avez un automatisme physiologique, voire esthétique, cela se fait tout seul!».

Pour d'autres personnes, il suffit qu'elles aillent à la plage pour qu'elles se retrouvent toute rouges, cela se fait tout seul, c'est un automatisme biologique, ce n'est pas une maladie et la peau va même virer, elle va devenir marron, brune, elle va devenir noire, sans que la personne le décide. Cela veut dire quoi? Cela veut dire qu'à un moment donné il y a une action d'être au soleil et puis il va y avoir une réaction, la personne est rouge, brûlée, donc entre les deux il se passe quelque chose, car quand on voit la personne la nuit qui est toute rouge, on se dit «Mais comment cela se fait-il, il fait nuit, pourquoi est-ce qu'elle est toute rouge, pourquoi est-ce qu'elle est bronzée?». C'est parce qu'on a perdu de vue l'action, on est uniquement en contact avec la réaction. Deuxième leçon pour comprendre la maladie, nous ne voyons que la réaction.

1 ère leçon => tout est automatisme

2 ème leçon => nous ne voyons que la réaction

Par exemple, je rencontre quelqu'un qui est en train de vomir, je me dis «Qu'est-ce qui se passe? il y a un problème?», non, elle m'explique qu'elle a mangé des huîtres avariées, qui avaient voyagé pendant quelques mois; l'action c'est que la personne m an ge ces huîtres et alors que je lui dem an de «Tu as un problème?Pourquoi tu vomis?», elle me répond «Non, je n'ai pas un problème, j'ai une solution», pourquoi? parce que le fait de vomir, c'est la réaction, c'est la meilleure solution d'adaptation par rappo rt au problème ici; il est évident que quelqu'un qui va manger des huîtres pourries, dégueulasses, qui sont vraiment avariées, qui sont nauséabondes, elle ne va pas bronzer, cela ne lui sert à rien de bronzer, elle va vomir, c'est donc la réaction d'adaptation parfaite.

3 eme leçon => T out est réaction d'adaptation parfaite, c'est quelque chose de parfait

Qu'est-ce qui va se passer entre les deux? Il y a plein de choses qui se passent entre les deux, il y a une action, il y a une réaction et il y a tout un tas d'événements inconscients,je vous l'ai dit, le chemin le plus long qui existe c'est entre le conscient et l'inconscient; je vous ai dit aussi que tout est automatisme, j'ai dit également que tout est réaction, tout est adaptation, vous voyez qu'en 5 min nous avons fait du chemin, on n'est pas encore arrivé à l'inconscient, mais nous avons fait du chemin tout de même.

Qu'est-ce qui va se passer entre les deux? Pourquoi le fait de recevoir et de subir les ultraviolets du soleil, je bronze? Qu'est-ce qui s'est passé entre les deux? Qu'est-ce qui sait, en moi, qu'il faut que je bronze? Quel est l'informaticien de génie qui pilote mes logiciels neuronaux et qui appuie avec la souris et d'autres choses pour me faire bronzer? Vous ne vous êtes jamais posé la question?

Pourtant c'est une question qui va nous aider à comprendre la mise en maladie. Je ne voudrais pas aller trop vite et pour cela je vais vous donner quelques exemples :

Un jour une femme vient me voir pour une réaction, pour un symptôme qui est d'avoir les deux seins coulent du lait en permanence, c'est bizarre; c'est une réaction; quelle est l'action? C'est la solution de quoi? Cette femme me raconte que 15 jours avant, elle est allée chez le médecin qui lui a dit «Votre fils est autiste, il a 3 ans, on a posé ce diagnostic, c'est ainsi». Cette femme, à cet instant, est complètement choquée, son enfant est autiste et qu'est ­ce qui se passe à l'intérieur d'elle, à cet instant? Dans cet instant, à savoir entre l'action et la réaction, qu'est-ce qui se passe dans son inconscient?

Il se met en route un programme biologique d'adaptation qui est «Mon petit, je vais lui donner de moi-même, il n'y qu'une seule chose qui compte, c'est de lui donner de moi-même, l'aider, le materner, faire le maximum».

Une autre personne vient pour une autre réaction, un jour, elle me dit «J'ai un cancer au rectum qui produit beaucoup de mucus, qui est là et qui m'emmerde!», on peut croire ce monsieur, là où il est placé, c'est sûr que c'est le mot qui convient, là il est dans sa réaction; alors je vais chercher qu'elle est l'action.

Cela veut dire quoi? Cela veut dire que ce symptôme, cette maladie, ce cancer du rectum est une solution d'adaptation à une action, mais laquelle? Cette tumeur qui fabrique beaucoup de mucus, quelle peut être l'utilité? On a compris que par rapport au bronzage, c'est pour me protéger du soleil, mais qu'elle peut être l'utilité de faire une tumeur du rectum qui fabrique beaucoup de mucus? On va explorer l'événement, quelle a été l'action. Lui ne s'est pas mis au soleil, il n'a pas eu d'enfant autiste, il a vécu un drame pour lui, dans son ressenti, qui est : son fils, un jour, vient le voir en lui disant «Je te présente ma fiancée, elle est très belle, elle a de belles couleurs, elle est splendide». Le père est ravi, il lui dit «On l'invite à manger». Il emmène sa fiancée et pendant le repas cette jeune fille dit à son futur mari, devant le père «Espèce de con, pourquoi tu fous les mains sur la table, comme ça tu es vraiment un mec pourri! et puis tu me passes le sel espèce d'andouille!», pendant tout le repas c'est comme ça. Le père à ce moment-là, quand il me le décrit, il fait des gestes avec la main en la secouant; je lui demande «Qu'est-ce que vous dites avec votre main? Ou qu'est-ce que votre main vous dit? Ou qu'est-ce qu'il est dit?», «J'avais l'impression, vraiment, d'une grosse merde au milieu de ma villa, que j'avais envie d'évacuer, elle me pourrissait ma semaine de vacances!».

C'est son ressenti, ce n'est pas le mien, ce sont ses mots, ce ne sont pas les miens; donc ça c'est ce qui se passe en lui, c'est ce qui se passe dans sa biologie, dans ses neurones, dans son être, c'est cette action qui va conduire à une réaction d'adaptation. Il y a un événement, à savoir que, en général quand j'anime une conférence, je téléphone à plusieurs amis qui manquent d'argent, je leur dis «Ecoutez, j'ai un plan, je vais captiver les gens pendant la conférence, vous n'avez qu'à braquer leur voiture, en général les gens m'écoutent, ils ne peuvent plus bouger, parce qu'ils sont tellement impressionnés par tout le monde, qu'il vous suffit d'aller sur le parking et vous pouvez tout vider, les gens ne se rendront compte de rien, en plus je vais essayer de parler fort, ils n'entendront pas les sirènes». Donc ça, c'est ce qui va se passer d'ici à 1 h 30 quand vous allez vous retrouver sur le parking, il y a la ligne No 6 je crois qui passe, je me suis également arrangé avec le chauffer d'autobus – il ne faut quand même pas être trop méchant – donc qu'est-ce qui va se passer quand vous allez vous retrouver sur le parking? Qu'est-ce qui va se passer en vous? Non pas qu'est-ce que vous allez choisir de ressentir, mais voilà, vous allez vous retrouver face à une voiture complètement inutilisable, fracturée, qu'est-ce qui va se ressentir en vous?

Cela va être l'action. Alors il y aura plusieurs réactions possibles. Pourquoi? Et c'est là que c'est très important de comprendre le sens biologique des choses et non pas psychologique, personnellement je fais de la biologie, je ne fais pas de psychologie, je ne fais pas de psychosomatique, je fais de la biologie, cela veut dire quoi? C'est quoi la différence?

 

Cela veut dire qu'au moment où vous allez vous retrouver sur votre parking, face à ce dont vous n'avez pas idée, il va y avoir un ressenti propre à chacune, à chacun d'entre vous qu'est-ce que vous allez ressentir à votre avis? Cela va vous faire quoi?

Une colère

Une impuissance

Une rage

Une panique

Je suis victime

Je m'en fou

Je ris

C'est comme ça

Des douleurs viscérales La nausée

Une certaine philosophie

Le ressenti

Il y en a qui toussent déjà! Donc l'événement est là; alors on est pour le moment dans le virtuel, dans l'imaginaire et pourtant, il y a déjà des réactions, comment vous savez que vous allez vous en foutre, que vous allez avoir de la rage, de la panique ou autre chose? En tout cas vous le savez, cela se vit, cela se passe en vous; il y a un événement, il y a une réaction : douleurs viscérales, panique, impuissance. Pour chacun cela va être unique et différent, pour chacune il va y avoir un ressenti spécifique, personnel, particulier, mais pas psychologique, un ressenti biologique, pourquoi?

Parce que nous sommes biologiques, tout simplement, nous avons une réalité des doigts, des mains et au moment de l'événement, il y a l'entrée dans un ressenti, dans une émotion qui est là – impuissance – alors à partir de ce moment-là, si je n'ai pas de solution consciente et volontaire, à savoir d'appeler avec mon po rt able un taxi, ou bien d'en acheter une autre le lendemain parce que j'ai beaucoup de sous, ou bien de dire «Cela tombe bien, ma femme ne voulait pas changer de voiture et moi je voulais, donc c'est parfait!», donc selon ce que chacun a en lui, il va y avoir une réaction différente.

Si je n'ai pas de solution consciente et volontaire, appeler un taxi ou autre chose, ou même pleurer ou exprimer ma peur ou dire autre chose, écoutez bien :

Si je n'ai pas de réaction consciente et volontaire,
ma biologie a une solution inconsciente et involontaire

Je reprends: Je mange des huîtres pourries, soit j'ai une réaction consciente et volontaire qui est de me faire vomir, à ce moment-là tout se passe bien; si ce n'est pas le cas, ma biologie va chercher la solution inconsciente, involontaire, à savoir que mon cerveau donne l'ordre à mon estomac d'évacuer tout ça. Si je suis sous le soleil, si j'ai une réaction consciente et volontaire de me mettre à l'ombre, c'est bon; si je n'ai pas de solution parce que ce sont les vendanges et les vignerons sont quand même un peu pénibles, ils ne mettent jamais les vignes à l'ombre! Le fait que si je n'aie pas de solution consciente et volontaire de me mettre à l'ombre, que je fais les vendanges en plein soleil, ma solution inconsciente et involontaire, à savoir biologique, c'est de bronzer.

C'est exactement pareil pour les événements, on brûle ma voiture, on saccage ma voiture, si je n'ai pas de solution par rapport à ce ressenti d'impuissance, par rapport à ce conflit de rage ou de peur, ma biologie a un organe qui correspond à ça; on saccage ma voiture, je le vis comme une saloperie, comme un truc pourri que j'ai du mal à évacuer, ma biologie, à l'instant, démarre une tumeur du côlon, à l'instant, pas 6 mois après, c'est à l'instant qu'il faut sortir la solution.

Si vraiment je trouve cela inacceptable, je ne peux pas digérer cette affaire-là, ma biologie, immédiatement, va me faire vomir; si par contre, je vois la chose, je le ressens en terme d'impuissance, il faut agir, il y a urgence et vraiment je ne peux rien faire, je voudrais vite retrouver par exemple le voleur, mais je me sens vraiment impuissant, il y a une espèce d'urgence à l'intérieur de moi, il y a un organe biologique et non pas psychologique qui correspond à ça, l'organe biologique s'appelle la thyroïde – une glande qui est sur le cou – la grande thyroïde va fabriquer de la thyroxine, une hormone; cette thyroxine va accélérer mon cœur, va accélérer mes muscles, va augmenter mes chances d'attraper le voleur, d'attraper un taxi ou autre chose; si c'est un ressenti, donc d'impuissance face à l'urgence et que je doive faire vite, ma meilleure solution d'adaptation va être de lancer la production de thyroxine, donc je vais faire un nodule chaud de la glande.

Si c'est un ressenti – j'ai entendu rage, colère – ce ressenti-là va taper, chez les droitiers, sur les voies biliaires qui sont là pour nous permettre de dissoudre tout ce qu'il y a de plus indigeste dans la vie, à savoir tout ce qui est graisseux, toutes les huiles, etc., donc la rage et la colère que je ne peux vraiment pas digérer, accepter ça, cela va taper sur une zone très précise de mon corps qui va sortir la solution d'adaptation.

D'autres ont parlé de peur, la peur est un ressenti non spécifique, parce que cela peut être des peurs bleues... aaahhh .............. peur que le voleur revienne, qu'il ait trouvé les papiers dans ma voiture, qu'il saccage ma maison, aaahhh.... peur bleue, ça va sortir la solution biologique qui est le larynx, peur de la mort ça va toucher les alvéoles, peur appréhension cela va toucher la rétine, etc.

Selon le ressenti, ça va partir précisément sur une zone du corps, avec une précision de laser, ce n'est pas de l'à-peu-près, ce n'est pas «J'ai un peu peur, poum, on va aller par là», non, c'est une précision de laser, pourquoi? Parce qu'il s'agit de bien m'adapter. Imaginons que je sois en plein soleil et que je me mette à bronzer au niveau de la plante des pieds, je vais dire «C'est une adaptation», je vais bien bronzer là où je suis exposé.

S'il y a une situation choquante ma biologie sort une solution totalement adaptée, à la perfection: j'ai envie de materner l'enfant, je fais plus de lait.

Ainsi cette logique biologique, purement empirique, c'est-à-dire ce que je suis en train de vous raconter n'est pas une espèce de délire pur, d'une imagination folle, c'est basé sur l'expérience, sur l'empirisme; cela veut dire que l'on a rencontré un nombre X de personnes qui ont un cancer des poumons et en poussant cette enquête biologique, on s'est rendu compte que tous, exactement tous, avaient eu un événement, pour l'un la guerre, pour l'autre une noyade, pour le troisième un accident, mais ils avaient ce ressenti «J'ai peur de mourir», donc forcément la solution était de faire plus d'alvéoles, pour attraper plus d'oxygène et ainsi améliorer mes chances de survivre. De la même façon, tous ceux qui ont des problèmes de peau – eczéma – tous les problèmes d'épiderme ou la peau superficielle, on s'est rendu compte que ces gens, pour peu qu'on les écoute, avaient vécu un événement avec un ressenti de séparation, «J'ai perdu le contact, je ne suis plus en contact avec la maman, le papa, la maison, le petit chien, la petite sœur, peu importe ou le copain», donc «Je suis séparé de...» puisque je suis séparé, quel est l'organe qui a cette mémoire-là, c'est l'épiderme, c'est la peau. Donc il y a cette logique biologique. Je reprends: j'ai parlé en premier d'automatisme, nous avons des automatismes; si jamais j'ai un ressenti de saloperie, à ce moment-là c'est le côlon qui prend tous les ressentis de saloperies; si j'ai un ressenti de puanteur, cela s'en mauvais, on me cache des choses, c'est le nez, les sinus qui vont sortir la solution. Si c'est un ressenti «Je n'en crois pas mes oreilles!», ce sont la surdité ou les acouphènes qui s o rt ent selon la nuance; si c'est une peur appréhension, nous aurons les yeux, etc. Donc il y a un AUTOMATISME, cela se fait: je mange des champignons, je vomis; je suis sous le soleil, je bronze; il y a un sentiment d'urgence, il faut que je fasse vite, il y a un sentiment d'impuissance, cling...g g je sors la thyroïde; j'ai un sentiment de peur bleue, c'est le larynx. Il y a une logique biologique :

=> un automatisme

=> une réaction

=> une adaptation de survie

=> un ressenti, non pas psychologique, mais biologique

C'est-à-dire avoir l'image d'une voiture inc an descente devant les yeux, qui est pillée, et se sentir désespéré, cela ne va pas rentrer d an s la biologie, il faut que cela soit décodé, traduit dans notre biologie pour que ça puisse so rt ir dans l'organe, d an s le corps en processus d'adaptation.

ACTION-REACTION-AUTOMATISME, avec ses étapes intermédiaires, j'ai parlé d'une 1 ère étape, le RESSENTI, il y a un événement et c'est l'étape fondamentale; j'ai utilisé cet amusement de vous dire que votre voiture allait être pillée, je ne voudrais pas que vous soyez stressés pour le reste de la soirée, donc en v é ri té il n'y a pas de problème, mais aaahhh.... vous avez eu le ressenti qu an d même; il y a l'événement virtuel.

Autre point: VIRTUEL. Cela veut dire quoi virtuel? Cela veut dire que l'idée d'avoir une voiture pillée = la voiture pillée; quand c'est le 1 er avril, qu'on téléphone à quelqu'un en lui disant «Tu sais, ton petit frère s'est fait virer de l'école!», poisson d'avril, pendant quelques secondes la personne, si c'est un problème pour elle, sera stressée, elle va être angoissée; ou bien on va lui dire «Maman, je suis enceinte, bien sûr je n'ai que 16 ans, mais qu'est-ce que tu veux,!», poisson d'avril!

L'idée de la chose = la chose

Il s'agit de se rapprocher un peu plus de l'inconscient ; dans le langage de l'inconscient, la chose et l'idée de la chose ne font qu'une pour le meilleur et pour le pire – comme on dit à la mairie! – Cela veut dire que lorsque nous avons à choisir de partir en vacances, nous avons le choix entre 15 jours à la Guadeloupe , 15 jours dans les quartiers nord de Marseille; là, je suis dans le virtuel, au fond où est-ce que j'ai envie d'aller; mais comment je fais pour choisir? Je n'en sais rien où est le mieux, d'un côté on me propose 15 jours dans le camping du nord de Marseille, 15 jours à la Guadeloupe ? Il faut bien que je m'imagine la chose, je me mets dans le virtuel, dans l'idée de la chose; je m'imagine dans les quartiers nord, j'imagine ce qui peut se passer, il y a du bruit, du folklore, peut-être, c'est un camping; puis je m'imagine à la Guadeloupe , quelles sensations cela me procure, je n'y suis jamais allé, mais comment cela peut être, ce que l'on m'en a dit? Je ne suis jamais allé non plus au camping des quartiers nord de Marseille, mais entre les deux je vais choisir, je suis dans le virtuel; ou bien on va me demander de choisir entre deux métiers ou entre deux soirées; alors il y avait quand même un match de football ce soir à la télé, mais il y avait aussi une conférence; d'un côté il y a Flèche qui cause à Vasarelli, de l'autre côté il y a le foot Auxerre-OM 2 e division à la télé; entre les deux qu'est-ce que je choisis? Je suis dans le virtuel, mais bon le foot... la conférence. Je suis dans le virtuel, il y a une sensation, je décide d'aller là.

Cela marche pareil pour des événements négatifs, cela veut dire quoi?

Cela veut dire que l'idée qu'on vole votre voiture, qu'on pille votre voiture, crée un ressenti biologique: aaahh... je sens l'estomac noué, j'ai les jambes qui flagellent, j'ai une espèce de chaleur dans le cou, j'ai le cœur qui s'accélère, j'ai la sueur qui trempe mon front, etc. etc.... Je vais avoir, non pas ce que l'on appelle une émotion, non pas un sentiment, un RESSENTI, c'est-à-dire que c'est là dans mes tripes, le RESSENTI est très très important.

Pourquoi? Pourquoi le RESSENTI VIRTUEL est-il si important ?

J'ai véritablement des champignons toxiques dans l'estomac, donc je sors le programme ressenti indigeste, je vomis; très bien, après je vais dormir, je me sens très très bien.

Là, «j'ai une collègue dans le bureau, quel poids...! le lundi matin elle y est! S'il y en a une qui ne se met jamais en maladie, c'est bien elle, elle te cause, elle te raconte des trucs, oh là, là.... vraiment je suis obligé de la subir, je suis là, forcément je ne peux pas démissionner, j'ai un emprunt, il n'y a pas de boulot», je la subis, mais je ne peux pas l'accepter, mais pourtant elle vient dans mon espace intérieur, je refuse de la laisser aller plus loin, donc je la bloque au niveau de mon estomac, je le ressens vraiment comme ça, comme quelque chose d'indigeste qui m'est imposé; c'est virtuel, mais je le ressens quand même.

Alors que fait ma biologie? Elle est intelligente et stupide à la fois. Cela veut dire quoi? Cela veut dire qu'intelligente, elle va sortir l'adaptation puisqu'il y a une histoire indigeste, l'adaptation c'est de lancer de l'acide chlorhydrique, c'est de vomir, c'est la tumeur de l'estomac, c'est l'adaptation, c'est l'intelligence biologique; mais c'est stupide en même temps parce que j'ai beau vomir, j'ai beau faire c e tt e tumeur, ce n'est pas pour au t an t que la collègue se dissout par l'acide! Ce n'est pas adapté, mais cela va être dans le vi rt uel et j'insiste, dans la biologie REEL OU VIRTUEL C'EST PAREIL.

Je vis ce drame, c e tt e collègue a r ri ve, elle rapproche son bureau du mien, elle était à 3 mètres , ça allait, elle se rapproche, mais en plus elle sent très mauvais, ça me choque, donc je vais s o rt ir le programme d'adaptation, ce que je sens «Elle empiète d an s mon territoire, elle est là totalement dans mon territoire», je trouve l'adaptation simultanée, je me mets à éte rn uer, parce qu'elle est dans mon espace de liberté; par contre si je le vis en terme digestif, je commence à vomir; si je le vis en terme rénal, comme elle empiète dans mon territoire, je vais commencer à faire une cystite, c'est-à-dire que 10 fois par jour je vais aller aux toil e tt es, je vais aller u ri ner, parce qu'elle empiète d an s mon te r ri toire, donc comme les an imaux je vais marquer mon territoire, parce que c'est mon programme de survie biologique, puisqu'elle est à l'intérieur.

Le cerveau l'intermédiaire

Il y a un événement réel, avec un ressenti réel, mais il est au niveau de l'imaginaire ou vraiment du matériel, c'est une huître, c'est la collègue, c'est son parfum qui est là et que je sens comme un envahissement; immédiatement il y a le RESSENTI D'ADAPTATION.

Evénement = ressenti (réel ou imaginaire) => Corps

Mais où est l'intermédiaire? Comment fait le ressenti pour s'imprimer et passer dans le corps? Comment est-ce que le fait de la présence de cette collègue passe dans mon nez? Comment cette future belle-fille qui est là et qui fait des trucs pourris à table avec mon fils, comment cela se transforme en tumeur du côlon ou du rectum? Comment ça fait pour se transformer? Comment la phrase de la belle-fille va fabriquer ça?

Dans cet inconscient, dans cette biologie, il y a d'autres éléments; il y a un élément important qui est le cerveau; on le sait de plus en plus, ce n'est pas un scoop, on sait que le cerveau est l'interface entre les émotions et le corps; le cerveau est l'interface entre les émotions, le ressenti, la vie affective, la pensée, la vie intérieure et le corps; d'ailleurs que l'on soit amoureux, il va y avoir des signes, le cœur s'accélère, on transpire, on n'a plus de salive dans la bouche; ou bien la peur ou d'autres émotions, on va pouvoir le détecter au niveau du corps; on regarde l'iris des yeux, on consulte le détecteur de mensonges; on le sait maintenant il y a de plus en plus de travaux qui vont dans ce sens; on prend une photo du cerveau avec des appareils à isotopes et on se rend compte que selon le ressenti, le cerveau va fonctionner dans une zone ou dans une autre. On va bien voir qu'entre ces intermédiaires, entre l'événement et le ressenti et la réaction, il y a le cerveau qui est là.

Organe particulier, parce que le cerveau a des cellules que l'on appelle les neurones, qui ne sont plus capables de se multiplier, qui ne sont plus capables de se diviser; donc depuis notre naissance elles savent mourir, elles savent se connecter, elles savent donner des ordres au corps, de fabriquer du bronzage, de fabriquer de l'acide, de fabriquer une tumeur du côlon. Le cerveau sait faire tout ça, les neurones savent faire tout ça. Ils vont créer des contacts, mais ils ne vont pas se multiplier.

Qu'est-ce qui va se multiplier dans le cerveau? J'insiste parce que cet organe est très important: 10% de neurones, 90% de cellules d'entretien que l'on appelle les cellules gliales; ces cellules gliales vont soutenir le cerveau, elles vont soutenir les neurones, c'est très important; ces cellules gliales, il y en a 9 pour un neurone, il y en a 90% dans le cerveau, elles vont l'aider, l'oxygéner, elles vont le soutenir; alors l'événement de ressenti, le cerveau donne l'ordre au corps et puis une fois que cela est fait, les neurones ont besoin d'être oxygénés, ils ont besoin d'être nourris, souvenez-vous, la personne est en stress, il y a la belle-fille qui est là, il y a le fils qui est autiste, il y a le bus à rattraper, il y a la peur que la voiture soit brûlée, comment je vais rentrer à la maison? Donc les neurones sont en surchauffe, ils sont en programme d'exception; d'ailleurs avec un scanner on va pouvoir objectiver ce rt aines choses, avec une loupe et une lecture précise. On va voir qu'il y a des zones du cerveau qui sont plus actives selon le ressenti.

Il y a des études qui démontrent que lorsque quelqu'un a un dégoût, il y a une zone du cerveau qui s'allume; quand les gens ont un problème cardiaque, ce sera une autre zone du cerveau; il y a même Boris Cyrulnik qui affirme que si quelqu'un essaye de cacher ses émotions, en regardant son cerveau on pourra deviner quelles sont ses émotions – Boris Cyrulnik est quand même réputé pour être un scientifique sérieux, quand il dit une chose il peut l'argumenter derrière. Cela veut dire que ce cerveau va être dans un programme de surchauffe, il faut que j'élimine c e tt e m... qui se trouve d an s mon salon = la belle-fille; donc il fait beaucoup de tumeurs, de cellules dans le côlon; les cellules gliales vont travailler énormément, pour le nourrir, pour l'oxygéner et ainsi cela va optimiser le procédé d'adaptation; ce qui veut dire que si les cellules giales se multiplient à un endroit, elles peuvent comprimer, on peut appeler cela une tumeur, elles peuvent être de plus en plus gê n an tes, elles peuvent comprimer des centres; d'autant plus si la personne a ce ressenti «Il faut que j'augmente mes performances, il faut que je m'adapte au maximum, parce qu'il faut que je rende service»– souvenez-vous que les cellules gliales sont là pour servir, elles sont au service de l'autre – donc, je veux optimiser mes compétences, mes capacités, ainsi à ce moment-là, elles vont se multiplier... se multiplier et jamais le neurone, parce que lui ne sait pas le faire. Ce sont ces cellules gliales, inoffensives, qui sont utiles pour donner de l'oxygène et du sucre, qui vont se multiplier, se multiplier.

L'endroit où les cellules gliales se multiplient correspond à un ressenti

Chaque zone du cerveau va correspondre à un ressenti Chaque zone du cerveau va correspondre à un organe

Il y a une espèce de fil conducteur de logique entre le ressenti, adme tt ons d'agression, «Je me sens souillé, agressé par le soleil», il y a une zone du cerveau qu'on appelle le cervelet, le co rt ex du cervelet qui correspond à la peau, au derme; si c'est un con fl it de séparation, c'est le co rt ex somato-sensitif du cerveau et ça va toucher l'épiderme, etc. etc.

Pour conclure cette 1 ère partie, nous affirmerons

Unité entre le corps, le cerveau, le ressenti

Il y a une unité entre ce ressenti, les émotions, le psychologique, l'émotionnel, le cerveau et le corps, c'est une seule et même chose; ce sont les expressions d'une seule et même chose. Cela veut dire que lorsqu'on a un des trois éléments, on a les deux autres, quelqu'un vient me rencontrer pour un mélanome, pour une tumeur de la peau, en regardent le scanner on va pouvoir trouver une image au niveau du cervelet puisque c'est la commande du derme, on pourra trouver dans l'histoire de la personne un sentiment d'être souillée, d'être salie; comme cette jeune fille qui a des taches noires aux seins et aux fesses. L'événement: elle est lycéenne, le professeur de gymnastique, qui de temps en temps ouvre la porte des douches, lui fait croire que c'est juste pour voir quand elle aura fini de se doucher! Elle se sent souillée, salie, au niveau des seins et des fesses, donc elle va faire une surprotection locale, que l'on appelle un mélanome, elle fait des taches noires; c'est sa solution d'adaptation par rapport à son ressenti; c'est aussi ayant un symptôme, je peux me permettre de déduire les autres éléments; d'ailleurs cela a été assez facile, car la mère a fait le même symptôme quelques mois plus tard; quand elle a appris que sa fille avait été vue d'une manière sale par ce professeur de gymnastique; elle l'a ressenti dans sa chair, pourtant elle n'y était pas, elle s'est dit «Ah, c'est dégoûtant, c'est pourri!» et elle s'est fait une tache noire sur le corps.

Le symptôme => le cerveau => le ressenti

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