Les gens qui ne sont jamais malades ont pourtant des ressentis – et même souvent des ressentis dramatiques - comment cela se fait-il?
Très bonne question. Car il y a d'autres paramètres, il y a d'autres critères pour le ressenti. Ce ne sont pas tous les événements, tous les ressentis que nous allons biologiser.
Dans ces critères, dans ces paramètres, il y a :
L'événement est inattendu, imprévu. Exemple: Madame X, ma voisine du Tholonet, est sur la route avec son petit chien, elle adore son petit chien, ils se connaissent depuis des années, il fait beau, elle est sur la route qui est tranquille avec son petit chien, elle le promène, elle a bien remarqué qu'il y avait un bruit derrière, mais elle est bien, elle est tranquille, elle est même un peu sourde! Le bruit s'intensifie, la voiture s'approche, accélère, écrase son chien, elle continue sa route et Mme X se retrouve avec au bout de la laisse de la chair; c'est complètement imprévu, c'est complètement inattendu, d'un seul coup son compagnon n'est plus là; c'est un drame pour elle, c'est l'imprévu inattendu, c'est subit. C'est le 1 er critère: je ne m'y attends pas. Exemple de quelqu'un qui va prendre sa retraite, à 60 ans, cela fait longtemps qu'il sait que ce sera cette date-là, donc c'est prévu; mais le lendemain où il a arrêté de travailler, le premier matin il se réveille à 5 h du matin en se disant «Mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui?», ça il ne l'avait pas prévu, il a un sentiment de vide, de néant, là il va commencer des vertiges, parce que face à lui il n'y a rien, imaginez quelqu'un qui est en haut d'une falaise, il y a le vide, il va falloir qu'il avance; là il commence à être vertigineux, il va voir le docteur, le neurologue, car d'un seul coup il a ce choc imprévu, inattendu.
L'événement on le connaît, tout le monde le connaît, mais personne ne connaît le ressenti, c'est le 2 e critère.
Cette femme, tout le monde sait que son chien s'est fait écraser, mais personne ne connaît son ressenti au niveau des tripes, elle va pleurer, elle va dire qu'elle est triste, elle va dire qu'il était gentil, mais elle ne parle pas de ce qui se passe au fond d'elle. C'est un critère très très important, la personne n'a pas parlé de son ressenti.
L'événement est vécu dans l'isolement
Tout ce qui n'est pas exprimé est imprimé
1 er critère: c'est dramatique
L'événement vécu dans l'isolement est imprimé, je n'ai pas pu m'exprimer, trouver une solution, ce n'est pas sorti. Mon corps va sortir la solution d'adaptation; elle peut sentir une espèce de néant, vraiment c'est le néant pour elle, c'est l'écroulement, il n'y a plus de repères, plus rien, elle va taper sur les reins, là-dessus elle va démarrer des tumeurs rénales, elle va garder ses urines, elle n'a plus ses repères.
2 e critère: vécu dans l'isolement
Je ne suis pas rejoint, je ne suis pas comprise, dans mon ressenti
3 e critère: il n'y a pas de solution
Il est évident que si on me renvoie de mon travail et que finalement j'en trouve un autre qui me satisfait plus, ça va. Mais je n'ai pas de solution.
Autre élément aussi très important, pour répondre à cette question «Qu'est-ce qui fait qu'il y en a qui ont des chocs et qui sont en bonne santé, qui ont des ressentis et qui sont en bonne santé?», par contraste ce sont des gens qui se sentent rejoint dans leur ressenti, ils l'expriment, ils trouvent des solutions, donc cela peut être un critère, le fait de verbaliser, le fait d'exprimer.
La personne va exprimer, mais il n'y a pas que ça. Il y a un autre critère très important, qui est que la personne, que chacun, chacune d'entre nous, peut vivre l'événement d'une manière psychique, d'une manière cérébrale ou d'une manière organique, ce sont trois façons d'être au monde; cela veut dire que des gens peuvent vivre des drames, des difficultés, des troubles, ne pas en parler, ne pas se sentir compris, ne pas se sentir rejoint, mais ces gens-là, s'ils ont un deuxième problème dramatique simultané; ils perdent leur travail, ils rentrent à la maison pour l'annoncer à leur épouse, ils arrivent à la maison, la porte est fermée, la voiture n'est pas là, ils rentrent, il y a un petit mot sur la table «Je te quitte, j'en avais assez de m'occuper de toi, je t'ai laissé de la dinde au frigo!», le gars dit «Encore de la dinde!», c'est terrible pour lui, deuxième choc, tous les jours il mange de la dinde; si j'ai deux événements, à ce moment-là dans mon cerveau les deux événements peuvent s'additionner et créer, ce que l'on appelle, soit une névrose, une psychose, un trouble du comportement, ce n'est pas un événement, mais deux qui vont s'additionner; c'est comme si p. ex. j'ai une colère rouge, là j'ai une peur bleue, la colère rouge va m'envoyer sur les voies biliaires, la peur bleue va m'envoyer sur le larynx, mais si les deux arrivent, à ce moment-là, je vais être violée – je ne sais pas par qui – mais je vais passer dans un trouble du comportement; ce sera une façon de rentrer le conflit non pas dans le corps, mais dans le trouble du comportement.
Autre critère possible, ce sont des gens qui ont un conflit, mais au lieu de le sortir dans le corps ils décident d'en faire une profession, exemple: un petit garçon a un grand frère très brillant, il est toujours premier à l'école; la mère écoute le grand frère, le père écoute le grand frère: «Ah, vraiment tu es merveilleux!», quant au petit frère, lui, personne ne l'écoute, d'ailleurs c'est le dernier de la classe, personne ne fait attention à lui. L'enfant a deux possibilités: si on ne m'écoute pas, si ma parole n'a pas de poids, si ma parole n'a pas de valeurs je peux la faire sortir au niveau de ma biologie, je vais commencer à me déchausser les gencives, là nous serons dans la biologie, c'est la solution «biologique». Si je le vis en terme de comportement «Je vais faire une conférence , les gens vont venir et m'écouter!», c'est une façon de transformer ce qui a pu être un conflit à un moment donné, dans un comportement; «Personne ne me regarde, je ne suis pas reconnu», je vais faire de la politique, je vais devenir président de la République , comme ça tout le monde me voit, tout le monde me connaît; cela va être une espèce de transposition, c'est une façon de vivre, une façon d'incarner à travers un métier, à travers un sport , à travers une passion, à travers une activité le conflit. Les gens qui sont trop petits, on les critiquait de ne pas être à la hauteur, ils vont faire de l'escalade; c'est le transposé comportemental d'un traumatisme conflictuel; j'ai un transposé comportemental, donc la personne souffre, mais elle ne souffre plus parce qu'elle va le mettre dans un comportement. Il y a un chanteur de rock qui disait que l'importance du vedettariat d'un chanteur de rock est proportionnelle à l'absence du regard et de l'amour du père, il disait que moins on a été vu, plus on va attirer du monde autour de soi.
Cela peut être une façon de le vivre; les gens ont des souffrances, ils ont des problèmes, mais ils vont les réparer dans une activité ou une autre. La deuxième façon de les vivre, des gens ont des problèmes, des difficultés, mais cela va être non au niveau psychique ou comportemental, cela va être au niveau cérébral, c'est-à-dire qu'au lieu que ça descende jusqu'au corps, jusqu'à la biologie, ça s'arrête au niveau des neurones et des cellules gliales, parce que la personne fait le conflit, mais il y a un autre élément dont je n'ai pas parlé, elle va solutionner le conflit. Qu'est-ce que ça veut dire?
Cela veut dire que je ne m'entends pas avec ma collègue ou bien il y a des gens au collège qui m'ennuient, mais je fais comme si tout allait bien, donc admettons, je me sens agressé par la collègue du travail, j'en ai assez d'elle, je ne peux pas la digérer, mais au bout de 5 min je me dis «Après tout ce n'est pas grave», puis 2 min après ça recommence, le lendemain ça recommence, autrement dit, je vais faire 10, 20 fois le même ressenti, tout en solutionnant.
C'est un autre élément, que je peux commencer à évoquer maintenant qui est que le corps va passer en guérison à un moment donné; admettons que le médecin dit à la femme «Je me suis trompé de dossier, votre fils va très bien, il va récupérer», la personne passe immédiatement en solution; celui qui a perdu son travail, qui en retrouve passe aussi en solution; cet homme a la belle-fille qui vient dans son salon l'embêter, la suite de l'histoire c'est que 5 mois plus tard son fils lui téléphone et lui dit «Tiens, en fait, il y a du nouveau, avec Machine, ça ne va plus, on ne va pas se marier, je ne la supporte plus!», le père entend que ça ne sera pas sa belle-fille et qui que ce soit qui sera sa belle-fille, ce ne sera jamais pire, ce sera forcément mieux, immédiatement il passe en guérison psychique, cérébrale, organique; car les doigts de la main sont liés comme les 3 étages, psychisme, cerveau, organes sont liés; ce qui veut dire que si j'ai un problème, les 3 étages sont dans le stress, si j'ai une solution, les 3 étages sont détendus. On est en train de piller votre voiture, le cerveau commence à électrifier ses neurones, au niveau psychique vous n'êtes pas tranquille, au niveau du corps vous commencez à avoir des tensions, des peurs, des colères, de la rage; je vous dis alors que c'est une blague, au niveau du psychisme vous vous sentez bien, le cerveau se détend et le corps se ramolli, s'apaise; donc les trois fonctionnent en même temps.
Cela veut dire que lorsque cet homme entend son fils qui lui dit «Machine, tu ne la verras plus!», il n'a plus de raison de faire son cancer du rectum sigmoïde, puisque le problème n'est plus là, ce n'est pas la peine que je sorte la solution; c'est-à-dire qu'une fois que j'ai vomi les huîtres pourries, je m'arrête de vomir, puisque mes huîtres pourries sont à l'extérieur, je ne vais pas vomir pendant 100 ans puisque les huîtres sont à l'extérieur; si l'histoire est réglée avec la collègue, si l'histoire est réglée avec la belle-fille, ou qui que ce soit, le symptôme n'a plus lieu d'être, donc à ce moment-là il disparaît immédiatement.
Conflits en balance
J'ai souligné les problèmes cérébraux, parce que très souvent dans cette psychologie-là, la personne fait un conflit, elle banalise, elle dit «Ce n'est pas grave», elle solutionne, elle fait un conflit dont elle ne parlait pas, ce sera donc des conflits en balance, qui font que le cerveau va se réparer, très souvent il est en conflit, en réparation, en conflit, en réparation, ce qui fait qu'à force, les cellules gliales ou la névro-gli va se multiplier, à force d'avoir travaillé les conflits et d'avoir restauré, comme quelqu'un qui se brûlerait toujours au même endroit, à force il y a une cicatrice, c'est le même processus.
Conflits psychologiques
C'est une autre manière de vivre les conflits, là nous n'aurons pas des problèmes physiques, comportementaux, nous n'aurons pas non plus de problèmes physiques.
La deuxième façon de vivre le conflit, c'est de manière cérébrale, ce qui va donner les tumeurs du cerveau, les migraines, les céphalées.
La 3 e façon de vivre les événements est la manière corporelle.
Quand une personne rougit, on lui dit «Ne rougis pas!», elle répond «Je ne rougis pas!», mais elle rougit encore plus et même à la limite, un bégaiement peut s'installer, comment peut-on le comprendre?
Votre remarque est excellente: il y a une situation qu'on a oubliée, la personne est jugée, on peut supposer un petit enfant qui se retrouve devant l'instituteur qui lui demande de réciter la table de multiplications, il a oublié, il ne sait pas sa leçon, «Les cornes.... les cornes..!!!», c'est un choc; c'est un événement qu'il a oublié.; un autre, un matin, a mis son pantalon à l'envers, mais il va y avoir un choc, il va se sentir humilié, dévalorisé, regardé, jugé; à un moment donné on oublie cet événement.
On m'a emmené une petite fille qui est en primaire à l'école à Salon-de-Provence, dans c ette école quand un élève ne sait pas ses leçons – il y a l'école primaire, l'école maternelle et entre les deux il y a une porte – l'institutrice fait venir l'enfant, elle appelle les autres enfants de la maternelle et leur dit «Regardez, il ne savait pas sa leçon, vous pouvez vous moquer de lui (ou d'elle)», on imagine ce que l'enfant prend à ce moment-là, c'est quelque chose d'assassin, de criminel pour moi, je pèse mes mots, parce l'enfant, là-dessus peut développer des choses très violentes et très dures; ceci est un meurtre émotionnel, affectif, psychologique, physique même.
Il y a donc un événement que l'on a oublié, mais lorsque la personne va se remettre en contact avec un des éléments du traumatisme, cela veut dire que dès qu'elle est un peu plus haut que les autres, sur l'estrade, dès qu'il y a 4-5 personnes qui la regardent, dès qu'on lui pose une question, cela va rappeler le traumatisme, immédiatement, la personne va se sentir jugée, regardée, observée, et là le sang vient au visage, il y a une émotion, la peur, la timidité, le trac et aussitôt il y a une réaction physique, la peau est rouge, le sang afflue; il y a eu un événement qui a eu lieu et à chaque fois qu'il y aura quelque chose qui ressemblera à cet événement ça se reproduira.
Le ressenti peut être multiple; pour certaines personnes ce sera «Je me sens regardée et jugée sur mon image»; la personne va mettre un écran, un bouclier, elle est toute rouge; il y en d'autres qui se sentent dévalorisés d'une manière esthétique, ce n'est pas exactement pareil; je pense à une jeune fille qui a de très belles joues, mais son père lui dit «Oh, là, là, tu as gardé tes grosses joues de bébé!», elle le vit mal; pour le papa, c'est vraiment un compliment, c'est plein de gentillesse et d'affection, mais la fille qui a 14 ans pense «Je ne suis plus un bébé», elle ne dit rien, mais elle le vit ainsi, elle va faire de l'acné «Je me sens dévalorisée esthétiquement, souillée au niveau de mes joues»
On peut avoir une personne dont le ressenti est: «Je voudrais parler, mais je ne peux pas parler, dans un climat de peur, je voudrais dire quelque chose, mais c'est important pour moi de parler, on me critique, on me demande de réciter Le Corbeau et le Renard, pour moi c'est très important de parler», mais en même temps c'est très impressionnant, très intimidant, ainsi mon cerveau donne deux ordres inverses: parler et ne pas parler. J'ai vu ma grande sœur qui faisait des bêtises avec le voisin, donc mes parents me disent «Alors ta grande sœur qu'est-ce qu'elle fait?», ils m'obligent à parler, mais en même temps c'est interdit de parler, sinon la pauvre va se faire engueuler, ainsi il faut parler et ne pas parler en même temps, donc mon larynx a deux ordres inverses et le bégaiement va commencer à s'installer, parce que c'est important de dire et derrière, il est possible qu'il y ait un secret qui me concerne ou qui concerne mes ancêtres, il y a un secret de famille qu'il ne faut pas dire, le bégaiement va se manifester.
Votre question m'amène à préciser un élément, parler de ce qui allait renvoyer au drame. Un jour un homme vient me voir, il fait de l'allergie à l'eau, étonnant, cela veut dire que lorsqu'il se douche, son visage est tout rouge; l'eau va partout, mais il n'y a que le visage qui est rouge et un peu les mains, les pieds et le corps sont indemnes; par contre quand il se douche avec l'eau d'Evian, il ne fait pas d'allergie, de même quand il se douche dans les Maures ou l'Estérel, il ne fait pas d'allergie. Nous nous posons la question: à quoi fait-il l'allergie? A ce qu'il y a dans l'eau puisque dans les Maures et l'Estérel il n'y a pas de calcaire; ainsi quand il se douche son visage réagit au calcaire de l'eau, pourquoi? Quand il a 9 ans, il est appelé au tableau par l'instituteur, il écrit avec la craie qui est en calcaire, il y a une ambiance de calcaire qui touche son visage et l'instituteur pervers et sadique, l'humilie, le ridiculise devant tout le monde d'une manière très blessante, tout le monde le regarde, il perd la face; pendant des années, à chaque fois qu'il sera sous la douche, l'eau, le calcaire inclus à l'intérieur va être la mémoire de ce drame, une mémoire totalement inconsciente, tout ça a été remis aux oubliettes, dans l'inconscient profond qui s'appelle le derme et le cerveau.
En thérapie, je fais exprimer cette histoire-là à cet homme, je lui donne la permission en toute protection, de pleurer, de crier, de rager, de sortir le non-dit, d'aboutir l'inabouti, il se met dans la craie jusqu'au cou, il peut prendre 10 douches par jour, il n'a plus d'allergie à l'eau, l'histoire est finie. Ainsi un élément, en l'occurrence le calcaire, va rappeler le reste.
C'est aux oubliettes!!
C'est l'élément fondamental que je viens d'évoquer, cela veut dire que c'est tellement fort qu'on le met de côté, c'est tellement insupportable qu'on «l'oublie». Un jour il y a un homme qui vient me voir avec le symptôme: cancer des poumons, au niveau du cerveau c'est le tronc cérébral à droite du 4 e ventricule, au niveau du ressenti c'est «J'ai peur de manquer d'air, j'ai peur de la mort». Je lui de m an de de me donner l'événement, il me répond «Je ne vois pas, vraiment je ne vois pas, c'est quand même intéressant, merci vous êtes très sympathique, au revoir!! Il s'en va»; il me retéléphone 2 mois plus tard en me di s an t «J'ai trouvé un truc, c'est peut-être ça!», il revient et me dit «Voilà, depuis longtemps j'ai une maîtresse en cachette de son mari, on se rencontre de temps en temps et souvent on a rendez - vous sur le parking d'une grande surface, donc un jour nous étions sur le parking de la grande surface en train de nous bécoter; il est midi, une voiture arrive, se gare, je tourne la tête, c'est le mari!», à ce moment-là c'est le choc pour tout le monde; mais le choc, en fait, n'est pas là, bien que cela a été choquant; il raconte la suite de l'histoire et poursuit: sa maîtresse lui dit «Ecoute, il vaut mieux que tu t'en ailles!», il s'en va, rentre chez lui, trouve un message sur le répondeur téléphonique, il lit les messages et c'est là le choc, sa maîtresse lui dit: «Il faut absolument que tu disparaisses, parce qu'il veut te tuer et il est prêt à le faire!», c'est vraiment le choc pour lui, le premier très gros choc, il a peur de mourir, à ce moment-là, il va partir chez son ancienne maîtresse, il rentrera chez lui la nuit tombante, s an s allumer les lumières pour récupérer le courrier; le deuxième choc c'est quand un collègue lui dit que le mari a failli tuer sa propre femme, il est devenu fou; il a peur de mourir, il a peur que sa maîtresse meure, mais il avait oublié ça; il me confirme «Tiens, j'avais oublié ça!». Je lui dis « Un truc comme ça, ce n'est pas vraiment tous les jours, je ne sais pas la vie que vous avez, mais ....!», lui l'oublie, mais pourquoi il l'oublie?
C'est un phénomène très important pour la mise en biologie. La chose est mise de côté, la chose est anesthésiée, la chose est mise aux oubliettes, c'est insupportable! C'est comme cette mère qui a un fils autiste, c'est quelque chose qui marque, mais non elle l'oublie, parce que c'est insupportable, c'est pour ça que la personne continue à rester dans le symptôme parce l'événement ne ressort plus, il reste dans le corps. Votre question me permet de repréciser certains éléments.
Quand c'est une maladie incurable?
Par exemple, à pa rt la vie, je ne vois pas de maladie incurable, sexuellement transmissible!! Un diabète?
Incurable, c'est une définition qui va être géographique et historique; cela veut dire que les diabétiques jusqu'à 1923 mourraient puisqu'on ne savait pas que c'était un déficit en insuline, c'était vraiment incurable. Dès que la personne avait le diabète, elle faisait son coma hyper glycémique et mourrait; à pa rt ir de 1923, on découvre l'insuline, on l'extrait du pancréas des cochons, on la donne aux diabétiques et du coup, elle est curable, ou du moins elle est traitée; il en est de même par rappo rt à d'autres maladies qui étaient jadis incurables, par la suite on a trouvé à les traiter; là, c'est la même proposition que je vous fais, par rappo rt à ces différentes personnes qui avaient des maladies graves et qui ont pu guérir.
Le cancer du foie et la réparation biliaire
J'ai expérimenté cet exemple très fort ces derniers jours: c'est un homme qui a une maladie très grave puisqu'il s'agit d'un cancer du foie et des voies biliaires; il a son symptôme, son relais cérébral, son ressenti qui est la rage , la colère. Je travaille avec lui, cet homme est très motivé, pourquoi? Son père est mort 6 mois avant d'un cancer du rein, son cousin est mort 4 mois plus tôt de plusieurs cancers, il a très mal vécu tout ça, il se dit que les traitements n'ont servi à rien et en plus ils ont souffert; lui se dit que de toute façon il est fichu, donc foutu pour foutu, il ne fait rien, au moins il n'aura pas tout ce bazar-là.
C'est sa décision à lui, moi, cela ne me regarde pas, c'est sa décision personnelle, propre, en fonction de ce qu'il vient de vivre. Il travaille sur lui. Quand on a trouvé son cancer on a fait des radios, des scanners, des analyses, on a posé un petit tuyau dans le canal cholédoque pour que la bile qui ne peut s'écouler à cause du cancer puisse circuler dans le duodénum. C'est mécanique, on pose un petit tuyau, ainsi la bile qui vient du foie part dans l'intestin et va digérer les graisses. A son réveil, on lui dit: «Voilà, vous avez un cancer!», «Non, non, je le garde, c'est à moi d'abord!», tout le monde est très étonné, mais réellement cet homme est sûr de lui, il fait un travail sur lui, difficile, mais il accepte parce que c'était une grosse histoire, il poursuit son travail personnel, il refait un scanner des voies biliaires et on voit que tout est redevenu dans les limites de la normale; il est très étonné, tout le monde est très étonné; mais l'histoire ne s'arrête pas là, il m'a téléphoné la semaine dernière, car il a une vésicule biliaire avec de la boue à l'intérieur, il a des douleurs, sa vésicule biliaire a de la boue depuis 30 ou 40 ans, il se dit «Travailler sur les conflits, c'est sympa, mais il vaut mieux que je me fasse opérer si cela me permet d'être soulagé!», il hésite, quand le conflit a duré vraiment trop longtemps, c'est très fatiguant d'éliminer ça, ce n'est pas grave mais il y a risque d'enkystement - on diagnostique chez des gens des kystes enkystés au niveau de l'ovaire ou autre, qui ne posent aucun problème - donc il décide de se faire opérer et qu'est-ce que voit le chirurgien, compte-rendu à l'appui: le corps a créé une nouvelle voie biliaire qui contourne le petit tuyau, pourquoi? Cela fait 4 ans qu'on lui a posé ce tuyau et qu'il va très bien, mais le tuyau à la longue, c'est du plastique, il se bouche, donc la biologie a été capable, puisque c'est utile pour elle de faire un petit tuyau qui va se jeter dans l'ampoule de Vater et aboutir dans le duodénum.
Une gynécologue m'a raconté l'histoire d'une femme dans le Massif central qui a une ligature des trompes, la trompe a créé une dérivation, un pontage, ce qui fait qu'elle est tombée enceinte, elle avait vraiment un désir inconscient de grossesse, un désir conscient de non-grossesse et un désir inconscient d'être enceinte, mais pas forcément d'avoir un enfant. Donc la biologie sort la solution la plus adaptée, elle va faire un nouveau canal, une trompe, l'ovule et le spermatozoïde ont pu se rencontrer à cet endroit-là, elle a pu avoir un enfant; cela a quand même été plus délicat pour l'homme à qui on avait coupé les canaux déférents, il était stérile, sa femme est tombée enceinte, là il y avait des soupçons qu'elle le trompait, mais heureusement que la chirurgie a pu objectiver ça.
Le diabète est un ensemble de conflits qui ne sont pas facile à régler, il y a des symptômes plus faciles que d'autres, il y a des ressentis plus faciles à dépasser que d'autres, le diabète est un ensemble de ressentis qui sont assez tenaces dirons-nous, mais pas impossibles, quand vous dites incurables, c'était juste avant 1923, mais on a sorti l'insuline, donc là ce qui m'intéresse dans cette démarche c'est d'explorer et de pousser les limites; c'est pour cela que je vous donne l'exemple de cet homme avec le cancer du foie, il s'appelle Gorgio Mambretti, il a écrit un livre de témoignage en italien, où il raconte une partie de sa vie, il explique comment les choses fonctionnent, il anime aussi des stages en Italie, puis le professeur qui l'a opéré est vivement intéressé par ce qu'il a vécu; il y a quelque chose d'apparemment incurable qui a été curé, traité ou solutionné chez lui; il a fait un travail, il est arrivé au bout de ce travail qui a fonctionné.
Quand vous dites incurables, vous êtes dans une limite, une personne vient vous voir, vous lui dites c'est incurable, il peut y avoir ce confit là chez certaines personnes qui peut créer un nouveau stress, un nouveau conflit, comme lorsqu'on dit qu'il n'y a rien à faire; ma curiosité c'est quand même d'aller un peu plus loin que là où on est allé actuellement; on aurait pu s'arrêter au train à vapeur, c'était tout de même génial, on mettait du charbon, c'était moins fatiguant que marcher à pied; pourquoi on s'est mis à inventer l'électricité, le TGV, le monorail ou d'autres modernités? Ainsi on va pousser toujours plus loin les choses, mais on aurait pu s'arrêter au train à vapeur, c'était bien, mais pour l'époque! Donc par rapport aux maladies incurables, c'est une définition circonstancielle liée à l'époque, liée à l'histoire.
Est-ce que des conflits dans l'enfance peuvent réémerger 20 an s plus tard?
J'ai tendance à répondre, sans vouloir généraliser, c'est toujours comme ça, ce n'est pas que ça peut, c'est toujours ainsi. Pourquoi? Parce qu'en fait l'enfant à partir de la conception – je ne parle pas de la naissance, je ne parle pas du 2 e âge – jusqu'à environ 7 ans, va être dans des fenêtres d'empreintes ou d'imprégnation.
Konrad Lorenz l'a constaté avec son imprégnation avec les oisons; cet éthologue passait à côté juste au moment où les œufs s'ouvraient et que les oisons sortaient de l'œuf, c'est une fenêtre d'empreinte très importante; les oisons suivaient Konrad Lorenz; K. Lorenz fait passer quelque temps après dans la fenêtre d'empreinte une balle de tennis, l'oison suit la balle de golf plus que sa propre mère; plus tard, les mâles oisons vont copuler non pas une oie, mais une balle de tennis.
L'ancrage est très puissant, l'apprentissage est très puissant, c'est la mise en place de la première expérience; cela veut dire que l'enfant va donner du sens – c'est une autre étape que je n'aie pas encore détaillée – dans cet espace-là. Nous avons une action, je vous ai parlé du ressenti qui va passer dans l'inconscient, mais je ne vous ai pas parlé d'une étape encore plus importante qui se joue ici, qui est la croyance, qui est le sens, qui est la signification.
On me vole ma voiture, on l'incendie, quel sens je donne à ça? Le sens que je donne c'est «On me fait quelque chose à moi! C'est pour m'embêter moi! Les gens m'en veulent!» ou bien le sens que je donne c'est «Je suis en danger, je suis impuissant», parce que je donne un sens à cet événement; on va écraser le petit chien, «Quel sens je donne à ça?»: que les gens sont fous, que les gens sont dangereux , que personne ne m'aime, que la vie n'a plus de sens donc il y a l'événement et tout de suite après, quel sens je donne à l'événement?
Epictète, ce grand philosophe disait Le monde n'a pas de sens, il a le sens qu'on lui donne . Le monde n'a pas de sens, il a le sens qu'on lui donne; ces objets sur lesquels vous êtes assis n'ont pas de sens pour un papillon, une mouche, un tibétain ou quelqu'un d'autre, mais vous donnez du sens, c'est vous qui donnez ce sens; ou ces tableaux, chacun de vous donne du sens, p. ex. c'est agressif, c'est doux, quel sens je donne?
Je donne un sens, le sens donne une émotion,
l'émotion passe par le cerveau, le cerveau la fait rentrer dans la biologie
A quel moment se met en place le sens?
C'est fondamental, c'est ce que j'appelle la règle du jeu, les enfants jouent, donc quand on leur sort un nouveau jeu, ils regardent la règle du jeu; dès qu'on arrive sur terre ou même dans l'eau, quelle est la règle du jeu?
J'arrive sur terre, je suis un petit bébé, je pleure, qu'est-ce qui se passe? Je vois ma maman qui arrive, qui me prend dans ses bras, qui s'occupe de moi; ok, c'est la règle du jeu, qui est : quand j'ai besoin, je reçois. Le voisin qui est aussi né en même temps, est un bébé, il cherche la règle du jeu, comment ça fonctionne ici? Lui il pleure, à ce moment-là il y a la maman qui vient, elle lui crie dessus, lui donne deux gifles et s'en va, c'est une autre règle du jeu; mais à ce moment-là, je donne un sens qui est: quand je m'exprime, je suis en danger ou quand je ne m'exprime pas je suis aimé.
Mais il y a une autre maison avec un autre enfant, des fois quand il pleure il a des bisous, des fois quand il pleure il a des gifles, comment comprendre ce truc-là? Quelle est la règle du jeu? Il réfléchit parce que la règle du jeu est quand même plus compliquée; quand il y a beaucoup de lumière il a des bisous, par contre quand c'est tout noir il prend des gifles, c'est une règle du jeu un peu plus élaborée, il va s'adapter à ça.
Je vais donner un sens, je vais mettre en place des croyances, des opinions qui vont faire que lorsqu'il y a un événement, je vais donner un sens: on ne m'aime pas, on m'en veut, etc. Mais tout cela, pas toujours, mais la plup a rt du temps, on va dire en grande p a rt ie, se met en place de la conception jusqu'à 7-8 ans - même après d'ailleurs, on a des croyances, ce n'est pas limitatif, c'est un ordre d'idée pendant ces 8 premières années de la vie – des fenêtres d'empreintes, des apprentissages, on va apprendre pour la première fois à parler devant un groupe, on est à la mate rn elle, c'est la première fois, on monte sur l'estrade pour réciter le Corbeau et le Renard, mais on n'a pas d'à priori positif ou négatif, si tout se passe bien, c'est agréable, c'est un ancrage qui est positif, je pourrais faire du music hall, la première expérience est positive; la première expérience est négative, je vais avoir une empreinte, j'ai une imprégnation et je vais ensuite associer la craie par exemple, à la honte.
Dans l'enfance on va ouvrir tous nos casiers biologiques, ouvrir nos fenêtres d'empreintes, on va mettre en place des apprentissages, et que va-t-on faire dans la vie? Plus tard on va simplement valider cela; cela veut dire quoi? Cela veut dire que je suis un petit garçon, j'ai 4 ans, ma mère travaille chez les voisins, elle fait des ménages, je rentre de l'école, j'ai faim, je vais chercher ma mère, je monte les escaliers, je vois un petit être qui est différent de moi, qui a les cheveux longs, qui a les yeux en amandes, il est doux, je me dis «Tiens c'est une belle jeune fille!», je commence à lui parler, mais elle me rejette en me demandant ce que je veux; première expérience: la femme me met en danger, la femme est dangereuse pour moi; c'est mon empreinte, je vais me promener toute la vie comme ça, et qu'est-ce que je vais faire, je vais aller vers des femmes qui vont être dangereuses ou bien qui ne sont pas dangereuses et je vais les vivre dangereuses ou qui pourraient être dangereuses ou je vais percevoir ce qui est dangereux, inventer ce qui est dangereux; comme on dit je vais soit attirer, soit inventer, de façon à valider en premier ma croyance de ma fenêtre d'empreinte; deuxièmement je vais revivre ma fenêtre d'empreinte pour la régler, simplement il y a quelque chose qui n'est pas conclu, qui n'a pas abouti, qui n'a pas été nommé, il faut bien que je retrouve cette situation, qui est toujours présente dans les cellules, pour ensuite la dépasser, soit dans ma vie, soit en thérapie, soit en symbolique, soit en métaphorique, soit en métaphysique, etc. mais je vais revivre la même situation. Votre question est très pertinente :
L'enfance est la mise en place des programmes
ou des conflits programmants
Il y a quelque chose qui se programme au niveau biologique: parler de moi est dangereux, ou au contraire quand je parle de moi, je reçois des bisous; m'adresser aux femmes est dangereux, donc il y a des croyances et plus tard, cela va pouvoir être réveillé, déclenché, ainsi on va trouver un programme, un conflit programmant, mais je reste en bonne santé, mais je suis programmé, cela veut dire que la chose est possible, la femme est dangereuse; puis 20 ans, 40 ans, 50 ans plus tard, quelque chose me rappelle ça, et là je déclenche, j'ai peur, il y a peur frontale, les sinus vont se décoder, quel est le danger qui me vient dessus; si c'est par derrière ce sera la rétine, etc. selon le ressenti.
Une agénésie des sinus frontaux?
Cela veut dire qu'une personne n'a pas creusé dans les os, n'a pas créé d'espace à l'intérieur quelle peut être l'utilité, quel peut être le sens biologique, l'intérêt de ne pas avoir de sinus frontaux ou bien quel peut être le danger d'en avoir?
Un jour je rencontre une femme de 45 ans, qui me dit «J'ai une fille qui a 5 dents qui ne sont jamais venues» soit une agénésie des dents; quelle peut être l'utilité de ne pas avoir de dents? Ou quelle peut être l'utilité d'en avoir? Je lui pose ces deux questions, mais plus précisément je pose la question suivante «Qu'est-ce qui se serait passé pour toi, si tu t'étais donné la permission d'être agressive?» – pour les dents il s'agit d'être agressif sur le morceau de viande et par transposé sur l'autre – elle me répond: «Si j'avais été agressive, j'étais tuée, j'étais en danger de mort», soit le message qu'elle envoie dans ses ovocytes que va sortir l'enfant en programme d'adaptation. Là on entend que le programme n'a pas eu lieu dans la vie de l'enfant – intra-utérine ou aérienne – mais que le programme s'est mis en place avant la fécondation. L'enfant va être la solution du conflit de la mère, il s'agit surtout de ne pas être agressive pour vivre longtemps.
Maintenant je vais chercher par rapport aux sinus qui est de décoder, de trouver ce que l'on cache, sniff.. sniff... on me cache quelque chose, il y a un truc, il y a un secret de famille, il y a quelque chose qu'on ne me dit pas – je mets ma main devant ma bouche par hasard!! – donc il y a quelque chose qui n'est pas dit, mais il ne faut pas que je devine la cachotterie, donc à ce moment-là je dois être dans l'oie blanche, je dois être aveugle, je dois être sans intuition, il y a danger pour quelqu'un. C'est une hypothèse de travail, ce que je fais c'est de réfléchir d'une façon biologique avec vous; quand je dis que je réfléchis d'une manière biologique, c'est la question «Quel avantage apporte la pathologie par rapport à la physiologie? Quel avantage apporte le symptôme par rapport à la norme, quel avantage apporte le bronzage par rapport à la peau blanche? Quel avantage apporte le fait de vomir par rapport à la norme de ne pas vomir? Quel avantage apporte le fait d'avoir des sinus par rapport au fait de ne pas en avoir? Quel avantage apporte le fait de faire plus de cellules gliales pour le cerveau que d'en avoir en nombre normal? Quelle est l'utilité du symptôme de faire toujours plus d'alvéoles pulmonaires par rapport au nombre habituel?
Si on prend le dauphin, il a deux à trois fois plus d'alvéoles que l'homme au millimètre carré, effectivement il va pouvoir rester entre _ d'heure ou _ heure de plus sous l'eau, c'est un mammifère, il a donc besoin d'air, il s'est adapté, il lui faut 3 fois plus d'alvéoles; ce n'est pas un cancer, mais il faut une tumeur, une multiplication générale, c'est bien une adaptation pour a tt raper plus de vie, plus d'oxygène; je r é fl échis d'une manière biologique mais non pas affirmative, c'est-à-dire que lorsque je pose la question à cette femme, je n'ai pas la réponse. Si elle m'avait dit «Je ne vois pas», on aurait cherché ailleurs; donc je vais explorer l'utilité de ne pas avoir de sinus ou l'inconvénient d'en avoir, mais je privilégie le deuxième choix, l'inconvénient d'en avoir, je travaille d'une manière biologique, puis psychologique, historique, etc. Est-ce que ça répond?
Pourquoi l'inconvénient d'en avoir?
C'est plutôt ça en général, parce que pour ne pas créer un organe, il faut qu'il y ait un sens, il faut que ce soit important de ne pas en avoir, comme la personne qui n'a pas de dents; il y avait un enf an t qui avait une agénésie du cerveau, ce n'est pas quel est l'intérêt de ne pas avoir de cerveau, mais dans ce cas c'est le danger d'en avoir, parce que dans l'histoire familiale, la mère a déjà 7 enfants, elle est colonel dans l'armée d'un autre pays et tout le monde doit marcher au pas, elle décide que vous devez marcher sur les mains, c'est sa décision, ainsi vous n'avez pas besoin d'avoir un cerveau, l'enfant qui va sortir ce drame-là : il y a danger à désobéir à maman, à avoir une opinion différente de maman , du coup il ne construit pas son cerveau, mais il est handicapé profond, ainsi par expérience je dirais plutôt ça.
Un thorax enfoncé?
Je sais qu'il y a des gens qui ont ce décodage, je n'ai jamais eu ça, mais je ne connais pas le décodage par cœur; je peux vous parler de patients que j'ai eu en thérapie, des problèmes que j'ai eu moi-même ou que j'ai vu autour de moi, il y a d'autres chercheurs qui utilisent le décodage biologique, il y a d'autres thérapeutes, il y a d'autres formateurs, il y a des livres qui sont de plus en plus accessibles, il y a plein de recherches par rapport au ressenti, par rapport à tous les symptômes, tous les conflits qui existent, mais je ne peux pas rencontrer tous les symptômes, ainsi quand il y a une question comme ça, je téléphone à l'un ou l'autre et quand ils ont eu le décodage, ils m'en font part , il y a une espèce de collège de décodage biologique, là je ne l'ai pas eu, je ne peux pas l'inventer.
Quand on a des saignements de nez de génération en génération, à la 4 e génération est-ce qu'on peut dire que l'on peut apporter, une solution, qu'on peut trouver le conflit, si le conflit est 3 générations plus haut ?
Oui, certainement, la question est: lorsqu'il y a eu un symptôme, exemple saignements de nez, de génération en génération, celui qui va être le dernier arrivé à la 4 e génération, qui aura le même symptôme, est-ce qu'on peut le traiter puisque déjà le père, le grand-père ou la grand-mère, etc. avaient le symptôme.
Ce que vous pouvez avoir comme présupposition c'est que le problème ne lui appartient pas, donc lui, comment est-ce qu'il peut le régler puisque le choc a eu lieu 4 générations au-dessus? Bien sûr qu'il peut le régler, c'est pour cela qu'il a le symptôme, sinon ça n'a pas de sens d'avoir le symptôme; soit, je vais rencontrer plus tard des femmes qui me font peur, qui sont dangereuses, de façon à réparer le petit garçon que j'étais. De la même façon je vais rencontrer des femmes d an gereuses parce que 4 générations au-dessus de moi, le père, du père de mon père était propriétaire de toutes les plages d'une ville de France, il était multimilliardaire, mais il avait deux vices: le casino et les femmes; à cause des femmes il a tout perdu, toutes les plages de cette ville, ce qui fait qu'il s'est tr an smis de mémoires en mémoires «Il faut se méfier de la femme», donc ma première relation à la femme à été problématique; cela ne vient pas de ici et maintenant, mais des 4 générations précédentes et il s'agit bien pour moi de régler cette affaire familiale.
Là, vous ne parlez pas du symptôme physique, vous parlez du problème psychologique?
Peu impo rt e que ce soit un comportement, donc le fait d'avoir peur peut se manifester sous forme de toux chronique, ou de stérilité; l'homme peut faire une stérilité: la femme est dangereuse; c'est la même chose, cela peut se transposer en physique, cérébral, psychologique ou comportemental, c'est pareil. La personne peut faire une épistaxis, elle a le nez qui saigne; nous avons deux choses: cette personne est en lien avec toutes les informations de la lignée de manière inconsciente, mais elle est en lien, elle ne peut pas avoir le symptôme si quelque part .
Il ne peut pas y avoir toute l'histoire; pourquoi? Parce que le symptôme est une émotion, une cro y an ce, est une histoire cristallisée; le symptôme a une émotion, une histoire, des cro y an ces cristallisées, donc par des procédés, j'utilise l'hypnose ericksonienne, la PNL ou différents outils, on va pouvoir recontacter, redonner un espace de parole à cet inconscient, pourquoi? Parce que cet inconscient familial s'exprime déjà sous forme de symptômes, sous forme d'échecs affectifs, sous forme d'échecs financiers, etc.
Le symptôme s'exprime, donc plutôt qu'il s'exprime dans l'épistaxis, on va avec des objets symboliques, avec différents outils que le thérapeute va employer, les visualisations, etc.,, on va produire et créer un espace dans lequel la personne va remplir, plutôt que ce soit dans le nez ou ailleurs; et à ce moment-là toutes les informations vont venir; si les ancêtres sont vivants on va faire parler, on va retrouver les sens, on va retrouver le secret; si les personnes ne sont pas là, le symptôme est un lien, toutes les informations sont à l'intérieur. Pour moi personnellement, lorsque j'ai fait un travail sur moi, en thérapie, j'ai retrouvé un secret de famille d'un grand-oncle qui était mort à 3 ans, qui s'appelait Marcel, ensuite cela a été effroyable pour toute la famille, il est mort d'une rougeole, on l'a caché tellement c'était douloureux et ensuite les enfants qui sont venus ont eu leur prénom qui commençait par Ma, comme Marcelle, Maryse, Marie-Josée, etc., donc tous portaient le Marcel, mais moi je ne connaissais pas l'histoire; je suis en thérapie avec mon thérapeute, et à ce moment-là je vois un enterrement, je vois un enfant, je vois tous les événements, je me dis que c'est métaphorique, mais en même temps, ce sont des émotions bouleversantes; je suis resté sur le fait que c'était métaphorique; mais 2 mois plus tard, je vois Mémé et je lui de m an de «Tiens, un enfant mo rt à 3 ans, cela te dit quoi?», elle me dit «Ah, bon! on te l'a dit?», elle a raconté toute l'histoire, elle a complété, elle a nommé, moi j'avais toutes les images, toutes les sensations, le lieu, elle a donné toutes les informations, le prénom, les maladies, etc., tout prenait du sens, cela a servi de confirmation pour que je puisse vous parler ce soir, parce qu'en terme thérapeutique cela m'était égal car j'étais libéré, d'avoir retrouvé l'événement s'est exprimé, ce n'est donc plus imprimé, je suis libéré de ça; mon fils a fait deux rougeoles assez exceptionnelles, ce qui m'a permis de comprendre, mais j'aurais pu les lui éviter.
Mes ancêtres: 1 + 1 = 1
Le premier élément c'est que je suis relié, comme cet enfant qui lui, a beaucoup de plaquettes qui servent à coaguler le sang, et comme j'ai le père en thérapie, il me dit une chose qu'il n'a dite à personne: lorsqu'il était petit il a vu un enfant se faire écraser, il y avait du sang partout; il s'est dit «Ce n'est pas possible de saigner comme ça!», quand il fait un enfant, des années plus tard puisqu'à l'époque il a 7-8 ans, son enfant fait plein de plaquettes, 2 millions 700 mille plaquettes au lieu de 400.000, l'enfant a des traitements il n'est pas en danger, mais c'est beaucoup de plaquettes; ce qui est intéressant c'est qu'il veut faire pompier, il faut vraiment s'occuper des pauvres gens dans la rue qui ont des accidents. Il ne connaît pas l'histoire, un jour il emménage à 300 m de l'endroit où il y a eu l'accident, toutes les informations sont passées, l'enfant connaît l'adresse, il connaît l'événement, il connaît le métier adapté, il le sait inconsciemment, il le vit, il l'incarne et à cause de tout ça, les plaquettes sont descendues à 700.000, on n'avait pas encore tout travaillé puisqu'elles ne sont pas descendues à 400.000, parce que j'avais oublié «Terminator», il avait été choqué par Terminator, il y avait du sang partout, donc il s'était refait le conflit.
Le 2 e aspect par rapport à l'épistaxis, l'enfant lui aussi va se réapproprier cette histoire, c'est- à-dire que tous les enfants ne vont pas avoir les maladies des ancêtres, il y en a un ou deux qui vont reprendre mais pas tous; il y a l'histoire d'un ancêtre qui avait été violé, tous les petits enfants avaient du vitiligo, uniquement les aînés, tous les cousins, il faut laver la tache, mais seulement les No 1, et c'est évident que la grand-mère était No 1, donc elle a passé le programme à tous les aînés, qui est que lorsqu'on est aîné on peut se faire agresser, le corps le sait, mais en même temps elles ont des histoires par rapport à ça, donc elles peuvent chercher dans le ressenti, elles vont se mettre en situation de et puis ensuite avec le décodage elles trouvent l'histoire avec l'hypnose ou la PNL on va remonter le fil de l'inconscient, on va détecter, on va déplier cette histoire.
Ce soir j'ai cherché à faire cette contraction entre un événement l'eau, et puis immédiatement l'allergie, en fait c'est comme un éventail, il y a plein de choses à l'intérieur; ou bien la voiture en train de brûler... euh euh.., d'un seul coup j'ai la peur viscérale, mais il y a plein de choses entre les deux, qu'est-ce que ça rappelle la voiture, l'accident, la surprise, qu'est-ce qui se passe entre les deux, donc la thérapie va permettre de déplier, déplier et on va trouver les croyances, le ressenti, la biologisation par le cerveau, l'histoire familiale, tous ces éléments-là passent comme des intrus à l'intérieur.
Est -ce que ce qui est réglé ne passe plus en transgénérationnel?
C'est mon opinion, ce qui est exprimé n'est plus imprimé, sauf si c'est quelque chose qui va être utile. Prenons le cas d'un Belge qui s'installe au Congo, son conflit biologique c'est d'être brûlé par le soleil, donc ses enfants seront davantage bronzés dès la naissance ainsi que les petits-enfants, les arrière-petits-enfants; donc vous comprenez que ce conflit biologique entre la personne et le soleil va durer de génération en génération, tant mieux; maintenant si c'est quelque chose d'inutile, à savoir ils sont expulsés du Congo, ils retournent en Belgique, à ce moment-là de génération en génération les petits-enfants des colons vont avoir la peau qui va redevenir blanche puisqu'il y a moins de soleil en Belgique qu'au Congo, donc soit ça déprogramme, soit c'est utile que ça reste programmé; si réellement c'est déprogrammé, à savoir que c'est décidé que c'était inutile, ça été conscientisé complètement et éliminé dans l'émotion, non pas intellectuellement, à ce moment-là, bingo!! C'est mon opinion, maintenant il faudrait faire des recherches, des statistiques.
Je dis souvent, je me sens devenir fou, j'ai le cœur qui se déchire, personnellement je peux dire que c'est une réaction bien physique, comment ça se fait?; 2 e question : lorsqu'on dit à une personne tu es un abruti, un imbécile, toutes ces insultes la personne les ressent, elle le prend à l'estomac, elle a un nœud au niveau de l'estomac et du plexus solaire et le foie dégage une substance qui donne mauvaise haleine, qu'est-ce que vous pensez de ça?
Ce que vous venez d'exprimer, je le remettrais dans tout ce que je viens d'expliquer, c'est ce que j'ai voulu vous apporter ce soir, il y a un événement, une réaction physique, c'est une illustration de ce que je viens de vous expliquer; il y a un événement et ça passe par l'estomac, par le foie, par la mauvaise haleine; maintenant il peut y avoir une question plus personnelle chez vous puisque c'est votre question, mais ici ce n'est pas le lieu de traiter de manière plus personnelle; pour vous répondre il faudrait que je vous connaisse davantage, là en conférence, je donne les principes généraux, maintenant pour vous répondre de manière plus spécifique, il faut que je vous connaisse de manière plus spécifique, ce qui chez vous déclenche cela, mais ça je ne peux pas le deviner, si je ne prends pas un temps avec vous mais par rapport aux principes généraux, je ne peux pas dire plus que ce que je viens d'expliquer ce soir.
Je voudrais savoir si vous vous trouvez devant des échecs?
Cela fait partie de mes croyances, mes présupposés qui sont entre autre issus de la PNL , mais qui peuvent aussi être une philosophie :
Il n'y a pas d'échec, l'échec n'existe pas, il n'y a que de l'information.
A un certain niveau, je le dis avec beaucoup de respect pour l'autre, admettons que je rencontre une personne qui a un symptôme et puis qui garde ce symptôme, ou que le symptôme empire, à un certain niveau, je me dis «Qu'est-ce que je suis en train d'apprendre?», c'est ma philosophie, c'est mon état d'esprit, cela peut être en thérapie, ou dans la vie, qu'est-ce qui est en train de se passer là? L'échec ce n'est pas l'événement, c'est le sens que je donne à l'événement; est-ce que quelqu'un qui continue sa pathologie, est-ce que quelqu'un qui meurt, à un certain niveau,, est-ce que c'est forcément un échec? C'est une question que je pose, je ne force aucune réponse, donc l'échec ce n'est pas la chose en soi, c'est l'idée que l'on en a, c'est le sens que l'on donne à la chose et je dirais à contrario, il peut y avoir parfois des gens qui «guérissent» mais est-ce vraiment une réussite? Des gens qui apparemment sont soulagés ou libérés, mais est-ce qu'ils ont vraiment réussi? Quelqu'un qui a un problème à la jambe, on la lui coupe, est-ce que c'est un succès? Est-ce que c'est un succès par rapport à une connaissance de lui-même par lui-même. Je n'ai pas de réponse pour l'autre, j'ai une opinion comme chacun peut en avoir, mais tout cela c'est l'idée, l'opinion que l'on va poser sur le phénomène.
Le suicide peut aussi ne pas être considéré comme un échec ?
Quoi qu'on fasse il y a une intention positive , la question par rapport au suicide: est-ce un échec ou pas?
J'imagine quelqu'un qui est dans une problématique et qui veut atteindre un objectif, imaginons que la personne souffre, son objectif est de ne plus souffrir, d'être bien; elle est dans une souffrance à un niveau ou un autre, dans une douleur, et son objectif est «Je ne veux plus souffrir, j'en ai assez pour une raison ou pour une autre», je mets ces deux points espacés car entre les deux il y a un moyen qui est d'ici à là, par exemple j'ai mal, qu'est-ce que je fais? Je me jette dans le vide, je me noie, je me tire une balle dans la tête, le but, l'intention positive c'est de ne plus souffrir; ou bien je vais me droguer, ou je vais être alcoolique ou je vais tuer tout le monde, je vais être mystique, ou m an ger des champignons, je vais faire une thérapie, je vais prendre un moyen d'atteindre cela, j'ai un objectif, c'est mon intention positive. Le moyen, quand je suis mal, cela peut être par exemple critiquer l'autre me soulage ou de torturer l'autre, ou d'assassiner l'autre, qu'est-ce que je me sens bien après; mon objectif n'étant pas de faire du mal, mais de me sentir bien.
De la même façon si je suis angoissé ou autre chose, mon objectif pour être bien je prends le moyen de me tuer, ce n'est pas le but, c'est le moyen, donc en thérapie, on va garder l'objectif, puisqu'il y a quelque chose qui a été réussi!!.... enfin, dans le fantasme, dans l'imaginaire de la personne, on ne sait pas comment c'est après; mais dans son anticipation, elle dit «Au moins je ne souffrirais plus».
Sigmund Freud avait son cancer de la mâchoire, il a été opéré 30 fois de la mâchoire, il avait cette dévalorisation liée à la parole – on comprend ce qu'il a inventé après! – donc dévalorisation liée à la parole = cancer de la mâchoire, il souffrait énormément, ce qui fait qu'il a demandé à son infirmière de lui donner de la morphine, elle lui a injecté la morphine et il est mort, il a demandé le suicide, donc Sigmund Freud s'est suicidé parce qu'il souffrait énormément, c'était tellement atroce que pour lui, il atteignait un objectif qui était de ne plus souffrir; le but bien sûr est louable, maintenant il a réussi cela qui est de ne plus souffrir. Peut-être qu'il a loupé autre chose, mais je ne suis pas là pour juger qui que ce soit, chacun fait ce qu'il veut.
Ainsi le moyen peut être critiquable, selon notre éthique; si on fait du mal à l'autre pour se sentir bien, c'est chouette de se sentir bien, mais le moyen est critiquable; on va toujours réussir quelque chose, on ne peut pas ne pas réussir. Je connais quelqu'un qui est en échec constant, au niveau du travail, au niveau sentimental, ce qui m'a fasciné quand j'ai rencontré cette personne, je lui ai demandé un conseil: «Je voudrais vraiment que vous m'appreniez une chose, je voudrais que vous m'appreniez comment vous faites pour réussir tous vos échecs!c'est tellement fascinant, tellement extraordinaire, qu'il faut que vous m'appreniez ça! mais comment vous vous y prenez?», elle m'a expliqué et je lui ai dit «Vraiment, c'est toute une vie de réussie comme ça! Bon maintenant on va l'utiliser pour autre chose, bravo!». J'ai voulu célébrer ça avec elle.
Je vais reprendre l'exemple des saignements de nez, mais cela pourrait être n'importe quel exemple, dans la mémoire de génération en génération, dans la réponse à un événement, dans la mesure où il y a une attitude assortie de génération en génération, qu'est-ce qu'on a comme moyen pour rassurer la personne qui rompt le processus qui fait que ça s'arrête pour les générations suivantes; même si on fait un travail de thérapie, qu'on trouve la solution, il peut rester une inquiétude quand la mémoire est fortement ancrée dans la famille, est-ce qu'il y a un moyen de dire que c'est vraiment fini?
Votre question est peut-être: quelqu'un a un symptôme, quel qu'il soit, fait un travail de thérapie et il se pose des questions par rappo rt aux générations futures et a de l'inquiétude de savoir si c'est vraiment déprogrammé pour ces générations futures; supposons qu'elle a un saignement de nez, on l'a traité, mais elle a l'inquiétude, est-ce que je ne vais pas le transmettre? A ce moment-là la thérapie n'est pas terminée, la personne a traité les saignements de nez dans son histoire familiale et personnelle, mais il y a quelque chose qui n'est pas traité qui est indépendant, qui n'a rien à voir, qui est l'inquiétude pour les autres; cela n'a rien à voir, c'est un deuxième problème, parce qu'il y a des gens qui ont traité leurs saignements de nez, les autres je n'en ai rien à faire; si vous posez cette question il est possible que cela ait du sens pour vous, même quand la chose est traitée, je me fais du souci pour l'autre, je suis inquiète pour l'autre; donc là c'est un deuxième temps thérapeutique qui n'a rien à voir, qui est «Parlez-moi de votre inquiétude pour les autres, pourquoi vous êtes inquiète, depuis quand, qu'est-ce que cela vous fait, à quel endroit vous le ressentez, parlez-moi d'un événement durant lequel vous avez été inquiète pour les autres? etc.». Je vais traiter cela totalement indépendamment, parce que vous êtes en train de me parler d'un deuxième problème, soit l'inquiétude pour les autres qui est liée de manière complètement arbitraire, par coïncidence, mais qui est là.
Est-ce qu'en décodage biologique, si une personne fait un travail sur elle-même, cela a un effet sur les membres de la famille qui sont dans d'autres pays du monde?
La question est: Y a-t-il un impact? Quelqu'un fait une thérapie, est-ce que les gens à distance peuvent bénéficier et profiter de ça?
On ne peut pas l'affirmer pour le moment de manière scientifique, on peut l'observer, on peut parfois le déduire, mais on n'a pas de machine qui perm e tt e d'objectiver qu'il y a des ondes qui vont aller vers la personne et guérir l'autre; on entend des coïncidences; les patients me le disent parfois, j'ai l'exemple cette semaine d'une personne qui avait travaillé les problèmes relationnels avec sa mère, c'était bien mieux, et voilà que la mère vient 2 jours plus tard, elle commence à raconter plein de choses de son enfance qu'elle n'avait jamais racontées. Il y a plusieurs possibilités, soit on croit à une communication de cerveau à cerveau, on l'observe chez les animaux, chez les plantes, chez les bambous qui fleurissent tous le même jour, on l'observe, mais on ne peut pas le mesurer, on ne peut pas le quantifier, ni le qualifier; soit – c'est ce que j'ai proposé à cette personne – que le travail personnel, fait dire à l'autre «Mon fils ou ma fille peut entendre cette chose-là»; ceci étant dit, je me rappelle un jour quand j'ai fait un travail sur moi, j'ai vais travailler sur le fait que mon père ne m'avait jamais donné de valeurs, c'était tout pour mon fr ère et moi je n'avais aucune valeur, je travaille là-dessus, j'étais content, j'étais vraiment bien, le lendemain – les postes vont super vite!! – je reçois un chèque de mon père de 13.000 fr., je n'ai rien compris parce que ce n'est pas son style, sans mot, sans rien et le facteur avait fait vite parce que la lettre avait été envoyée avant la thérapie; il y a des choses ainsi qui existent que l'on peut noter.
Par rapport également à votre question, qui pose l'impact, quelqu'un fait un travail de pardon, de conciliation, de mise à jour de certaines choses, de grandissement, je pense qu'à 'autre n'est pas imposé le fait d'être libéré, je pense que chacune, chacun d'entre nous est libre et responsable de sa croissance, de son grandissement, et ça pour moi c'est important cette liberté-là; je dirais que s'il y a quelqu'un qui fait un travail, les autres peuvent, mais ne doivent pas en profiter, il est proposé, mais pas imposé; on ne va pas imposer le bonheur!! donc l'autre va être en situation plus riche, plus de coïncidences pour vraiment grandir, pour vraiment faire de prises de conscience, pour que d'autres choses soient possibles, mais si la personne ne veut pas, elle ne veut pas; il y a vraiment des communications, mais il y a de la douceur, il y a du respect.
Au niveau des accidents de la circulation ou n'importe quel traumatisme dû à un accident, le fait qu'une personne va se fracturer telle ou telle partie du corps, est-ce que cela a une relation aussi avec un ressenti?
Là, de la même façon, je vais être dans une curiosité, je ne veux pas jouer les sorciers, un peu sectaire, il s'agit d'être très souple, très respectueux, je vais fonctionner sous forme d'hypothèse, dont l'objectif est de libérer de la conscience, donc de libérer de la s an té.
Je me souviens d'un grand ami, Marc Fréchet, qui un 22 août part de Paris en vacances à moto, il roule sur l'autoroute à 160 à l'heure, il y a un corbillard qui est en panne, et il va tamponner le corbillard, il se retrouve sur le flanc, il est hospitalisé et dirigé en réanimation; en retrouvant sa conscience, il demande au médecin: «Dites-moi exactement les problèmes physiques que j'aie?»; le médecin lui énumère les atteintes physiques qui sont: trois côtes, une côte flottante et le pubis. Or lui, qui utilisait ces travaux de manière brillante, réfléchit : 22 août = St Fabrice, Fabrice c'est le 4 e enfant que je n'ai pas reconnu et que j'ai eu avec une autre femme, plus mes 3 enfants légitimes = les côtes ascendantes – puisqu'il y a les ascendants et les descendants :
3 côtes fracturées + 1 côte flottante
=>
les enfants légitimes + l'enfant non reconnu
=> Dévalorisation => le cœur => Les persiennes du cœur => Pubis =>dévalorisation sexuelle fronto-frontale
Il décode tout ça au fur et à mesure et voilà qu'à l'étonnement des médecins, il souffre de moins en moins, il était sous morphine parce qu'il avait tapé assez dur contre le cercueil; ce qui est pertinent, je dirais qu'à un certain niveau ce n'est pas que ce soit vrai ou faux, c'est qu'au fond cela produisait en lui de la santé, de la conscience, à un certain niveau je n'en sais rien, c'est ce qui est vrai pour lui dans cet instant-là, ce qui est libérant, ce qui est ouvrant pour lui.
Il ne s'agit pas que tout ce que j'ai dit ce soir crée un nouveau sens, une nouvelle fermeture, une nouvelle étiquette, un nouveau cloisonnement en quelque sorte; l'objectif de cette conférence ou du livre que je peux vous proposer ou des séminaires que j'anime, c'est libérer plus de sens, plus de conscience et plus de santé; si ça ne produit pas de santé ou de conscience, on laisse tomber; donc des gens qui ont ainsi des problèmes «accidentaux», ça va éventuellement nommer quelque chose qu'ils sont en train de subir, c'est comme si le choc accidentel avait valeur de choc émotionnel dont je parlais au début et va mettre en relief, en exergue, ce qu'ils sont en train de vivre à ce moment-là. La différence c'est lorsque quelqu'un guérit rapidement, en quel cas, il n'y avait pas de conflit; les gens qui ont eu un accident, pour reprendre votre exemple, mais ça s'installe, ça tombe dans la chronicité, dans la neuroalgodystrophie par exemple à ce moment-là, je me dis qu'il y a quelque chose derrière, il doit y avoir une mémoire, quelque chose qui n'a pas été dit, qui n'a pas été évacué, car pour conclure cette soirée, j'espère agréable, pour moi en tous les cas, pour vous je le souhaite, je vais conclure avec une phrase d'un monsieur que je respecte beaucoup, qui s'appelle Carl Jung, qui a écrit la chose suivante :
Tout ce qui ne remonte pas à la conscience
revient sous forme de destin, de comportements, de symptômes, de maladies
donc ce qui revient à la conscience ne revient plus sous forme de destin.