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La Fasciathérapie
La Fasciathérapie oriente son action thérapeutique principalement sur les troubles somatiques (douleurs physiques, gène fonctionnelle) mais fait partie des techniques manuelles prenant en compte la globalité de la personne.
Elle fut mise au point en France, il y a plus de vingt ans par Danis Bois, Kinésithérapeute et Ostéopathe de formation. A l'ostéopathie structurelle qui utilise des manipulations il préfère l'ostéopathie fonctionnelle qui s'adresse à la force d'autorégulation du corps.
« Mieux vaut utiliser la force interne du patient, plutôt que d'utiliser une force extérieure obligatoirement aveugle » -Sutherland-.
I. La fasciathérapie:
La méthode tire son nom des fascias : Le terme de fascia désigne l'ensemble de tissus fibreux constituant un jeu de membranes et d'enveloppes reliant tous les éléments du corps entre eux (aponévroses musculaires, péritoine, plèvre, péricarde...) ainsi que l 'ensemble du tissu conjonctif
a) Pourquoi les fascias ?
- Pour la vision globale qu'ils donnent du corps.
« Si on enlevait toutes les parties du corps à l'exception des fascias, la morphologie du corps ne serait pas grandement changée ».-L Page-.
- Pour l'unité fonctionnelle qu'ils créent en reliant les différents éléments anatomiques entre eux.
- Pour leur propriété élastique, leur capacité d'absorber les chocs. (Ils sont animés d'une dynamique rythmique contractile)
- Parce qu'ils sont réactifs aux stress physiques et émotionnels auxquels ils réagissent par crispation et ils ont une mémoire de ce stress.
- De plus les fascias sont le container de l'ensemble des liquides canalisés (sang) et interstitiels.
Par leur rythmicité, ils assurent un drainage constant favorisant les échanges.
- Ils possèdent des fonctions biomécaniques, trophiques et métaboliques de protection, de réparation et de morphogénèse.
- Toutes ces fonctions en font un élément clef dans le maintien en équilibre du milieu intérieur.
- Les fascias occupent ainsi un rôle central dans le processus pathologique, en se posant à la fois en « victime » (ils réagissent spontanément à un choc par une crispation autonome) et en « fauteur de troubles » (la crispation entretient les freins mécaniques ou énergétiques) !
b) Comment agit la fasciathérapie ?
La technique consiste à :
- Ecouter manuellement cette vie tissulaire: Avec de l'entraînement la main du thérapeute peut :
- Capter les paramètres du mouvement du fascia : (vitesse, orientation, amplitude, cadence)
- Reconnaître un tissu libre de toute contrainte (mobile)
- Repérer les critères de la souffrance tissulaire : (modification thermique, crispation, adhérence, points douloureux, perte de qualité élastique, immobilité).
- Libérer le tissu :
- La main du thérapeute suit les mouvements qui se présentent de façon spontanée : phase du « glisser »,
- Ou bien déclenche les mouvements par une micro-mobilisation passive effectuée à une lenteur extrême au contact de la résistance visco-élastique des tissus (capsule, ligaments, fascias, derme, muscles) : phase du « pousser ».
- La normalisation :
- Après avoir suivi le déplacement tissulaire jusqu'au bout de son amplitude, le thérapeute arrête son geste et écoute manuellement la réaction du corps : c'est la phase du « point d'appui ».
- Il sent alors sous ses mains une mobilisation tonique et tissulaire en réaction à sa proposition.
- Au bout de quelques secondes de maintien de ce verrouillage relâché, il perçoit un auto-réagencement du tonus, de la vascularisation et des grands systèmes.
c) Quels sont les effets ?
- Libération des tensions et des blocages
- Diminution des douleurs (voire disparition)
- Détente et relaxation profonde avec sensation de bien-être. (Le corps continue de se rééquilibrer plusieurs heures ou même plusieurs jours après la séance.)
- Corps plus souple, plus malléable, plus résistant
- Augmentation de la vitalité (sensation d'être « en forme », d'avoir de l'énergie).
II. La Biomécanique Sensorielle :
En poursuivant ses recherches afin de trouver une solution de facilitation pour améliorer les compétences perceptives de ses étudiants, Danis Bois élabore les protocoles de la biomécanique sensorielle.
La méthode garde le nom de « Fascia thérapie » mais prend en considération tous les tissus du corps (muscles, os, organes, artères...).
Le micro-jeu articulaire:
- Une articulation n'effectue que des micro-déplacements.
- L'amplitude du mouvement majeur n'est permise que par la juxtaposition dynamique de ces micro-déplacements associés au bras de levier des segments.
Exemple : Quand la tête humérale (os du bras) tourne dans sa cavité articulaire (la glène), elle effectue un parcours objectif d'environ 1 cm, même si le segment huméral pivote de 60 degrés.
- La solution du problème se trouve dans la capacité, pour l'ensemble des structures articulaires, de parcourir librement ce centimètre.
Mouvement circulaire, mouvement linéaire :
- Dans la gestuelle majeure, un mouvement articulaire a deux composantes : une composante circulaire à prédominance motrice (volontaire) et une composante linéaire à prédominance sensorielle.
- Le mouvement circulaire est toujours accompagné d'un mouvement linéaire qui s'effectue en sens inverse.
Exemple : Lorsqu'on se penche en avant (circularité antérieure), le bassin recule (mouvement linéaire vers l'arrière).
- Une mauvaise coordination de ces deux types de mouvement ou l'absence de l'un d'entre eux signe une incohérence articulaire.
Les pathologies lombaires sont souvent dues au manque de mouvement linéaire arrière.
Le mouvement sensoriel :
- Le mouvement sensoriel est la sensation (subjective) d'amplitude interne du mouvement des tissus ressentie par le thérapeute et éventuellement par le patient pendant le traitement.
- Plus le trajet est parcouru lentement, plus la sensation de ce trajet parait ample.
C'est donc la lenteur qui est la condition de cette relation entre l'amplitude du mouvement ressenti (mouvement subjectif) et l'amplitude du déplacement effectif (mouvement objectif).
- Ce mouvement ressenti anime toutes les structures anatomiques de la même manière (fascias, muscles, os, viscères...).
- Le mouvement sensoriel est « un ciment de cohésion » il est garant d'un lien de globalité et il maintient tous les éléments du corps dans une unité dynamique.
- Les informations sensorielles, en mouvement dans la matière, circulent de façon inorganisée tant qu'elles n'ont pas à répondre à une intention directionnelle ; dès qu'une sollicitation gestuelle apparaît, le mouvement sensoriel se comporte à la manière d'un banc de poisson qui au moindre bruit, se réoriente instantanément et à l'unisson.
- Les différents tissus de l'organisme (peau, fascias, muscles, os, organes...) ne suivent pas passivement les mouvements du corps mais ils y participent. Sans information sensorielle ils seraient soumis à des secousses, des chocs dangereux pour leur intégrité.
En l'absence de mouvement sensoriel, la matière change de qualité, présente une densité anormale et la conscience corporelle disparaît de cette région.
La biomécanique sensorielle :
- La biomécanique sensorielle est l'étude du comportement de chaque structure anatomique par rapport à la dynamique gestuelle d'ensemble .En fasciathérapie, nous parlons de pathologie dès lors que nous décelons une « incohérence » du comportement d'un élément du corps par rapport à l'ensemble.
- La biomécanique sensorielle prend en compte l'analyse des liens entre le mouvement interne (ressenti à l'intérieur : mouvement subjectif) et le mouvement de la gestuelle habituelle (visible à l'extérieur : mouvement objectif).
- Ce mouvement interne possède une structure organisée, il respecte les axes, les orientations, l'amplitude du mouvement majeur mais dans une lenteur extrême, selon un rythme qui lui est propre.
- Les tissus reproduisent l'ébauche des gestes les plus utilisés et inversement ne restituent pas de mouvement dans les plages où la gestuelle ne les sollicite pas, en effet, la répétition des gestes a créé une mémoire dynamique au sein du tissu, ainsi la gestuelle se traduit dans le mouvement sensoriel.
a)Comment agit la fasciathérapie en biomécanique sensorielle ?
La technique consiste à :
- Utiliser ses mains comme amplificateur (micro-intervention) pour :
- Tester qualitativement et quantitativement les différents paramètres du mouvement sensoriel selon les possibilités anatomiques de chaque articulation.
- En extraire une signification articulaire
- La relier à une réalité gestuelle.
- Normaliser en utilisant : le Pousser, le Glisser, le Point D’Appui.
- Le pousser : prend en charge le déplacement objectif
- Le glisser : suit le déplacement subjectif
-Le point d'appui : Le thérapeute pose à intervalles réguliers (environ toutes les 15 secondes) un point d'appui. Cela relance la vitalité. Le mouvement interne s'infiltre dans la résistance du secteur bloqué.
- Trois aller-retours sont nécessaires pour que l'information rythmique soit intégrée, non seulement dans le tissu mais aussi au niveau du cerveau (aires corticales de la représentation).
b) Quels sont les effets ?
La technique permet de rendre à cette animation interne une liberté dans toutes les orientations de l'espace. Le mouvement sensoriel se propage à l'ensemble de l'organisme. De là dépend l'intégrité articulaire et la fonctionnalité des organes.
Restituer le mouvement sensoriel c'est redonner au corps ses axes de référence et son rythme physiologique.
Un traitement de fasciathérapie permet de soulager les pathologies fonctionnelles, d'améliorer le potentiel d'auto-guérison du corps dans les pathologies plus graves. L'idéal serait de l'utiliser de manière préventive pour permettre au corps d'absorber plus facilement les chocs et de se rééquilibrer plus rapidement face aux stress mécaniques et psychologiques de la vie quotidienne, évitant ainsi l'apparition de nombreuses pathologies.
III. La gymnastique sensorielle :
La prise en charge du patient comprend en plus de l'action thérapeutique manuelle une part rééducative consistant pour le patient à affiner la perception consciente de sa sensation, ou plus précisément sa « perception kinesthésique » (comprenant les sens extéroceptifs, le sens proprioceptif, et le sens du mouvement).
Le travail sur le rapport à soi, à sa réalité interne sensorielle par l'expérience du mouvement, fait intervenir de nombreux facteurs dont :
La proprioception :
C'est une fonction sensorielle qui permet de percevoir son corps ; elle est indispensable à la réalisation d'un mouvement et au maintien de la posture.
Les récepteurs proprioceptifs renseignent les centres nerveux sur les paramètres du mouvement.
Le schéma corporel :
C'est une sorte de « plan du corps » anatomo-fonctionnel inscrit au niveau cérébral.
Il sert à calculer les ajustements posturaux et à organiser la gestuelle, sans que nous ayons besoin d'en être systématiquement conscient (automatismes utiles).
Il est construit et remodelé en permanence par les informations issues du mouvement ainsi que par celles apportées par les cinq sens et la proprioception.
Le Tonus :
Le tonus est le jeu régulateur de la tension musculaire.
Notre « attitude » est inscrite dans notre schéma corporel ; ce mot attitude désigne à la fois un phénomène physique et un comportement psychologique.
La bonne répartition du tonus permet d'accompagner le geste de façon fluide, harmonieuse et dans le respect des lois de l'équilibre.
La posture :
Le maintien de l'équilibre postural n'est pas sous le contrôle de la volonté, mais sous la dépendance de nombreux facteurs (oeil, muscles, cervelet, oreille interne... ). Toute modification active ou passive de la posture entraîne la mise en jeu de dispositifs automatiques de compensation, de correction ou de rattrapage destinés à préserver l'équilibre du corps.
Il est possible de développer une attention à cette régulation tonique : le patient découvre que son corps est animé d'« oscillations posturo-cinétiques ».
Ces oscillations sont un moyen de laisser s'exprimer spontanément le mouvement sensoriel dans son rôle de régulateur naturel de l'équilibre.
Le biorythme sensoriel :
Si le tonus postural est relâché, dans les oscillations antéro-postérieures, un rythme spontané de deux aller-retours par minute s'installe.
Le corps est ainsi animé d'un mouvement rythmé, autonome (puisque il se situe en marge des lois qui régissent le mouvement volontaire).
Le biorythme sensoriel est une activité que l'on peut qualifier d'« invisible » (car elle est interne) et « autonome » (car elle est permanente et indépendante de la gestuelle). Avec de l'entraînement, elle peut être perçue par le patient et exprimée dans un geste majeur.
La synchronisation du mouvement interne et de la gestuelle est profondément thérapeutique (relance le drainage, augmente la cohérence articulaire et sur le plan psychologique, la sensation d'être en phase avec la part profonde de soi-même).
Les schèmes associatifs de mouvements :
Ce sont des chaînes d'affinité de mouvements : c'est-à-dire une association de mouvements qui travaillent naturellement ensemble dans une cohérence gestuelle. Les schèmes associatifs sont mémorisés dans le cerveau.
Il en existe pour chaque plan de l'espace.
Exemple :
La chaîne d'antériorité associe : un mouvement linéaire vers l'avant, une extension de la colonne vertébrale, une verticalité haute (le corps se redresse) une rotation externe des bras, une supination des avant-bras (paumes des mains vers le haut) et une inspiration.
La chaîne de postériorité associe : un mouvement linéaire arrière, une flexion de la colonne vertébrale, une verticalité basse, une rotation interne des bras, une pronation des avant-bras (paumes des mains vers le bas) et une expiration.
On n'a pas à penser à construire le mouvement, l'intention suffit à faire appel à un schéma préétabli.
Lorsque le corps bouge en respectant l'agencement de ces chaînes d'affinité, le geste est animé d'une profonde cohérence physiologique.
Ces chaînes sont devenues l'élément clef de la rééducation sensorielle. Elles permettent de traiter le mouvement en intégrant les notions de forme segmentaire organisée, de glisser, de lenteur, de rythme, dans une vision globale, panoramique, de la gestuelle majeure.
a) Intérêt de la gymnastique sensorielle :
La gymnastique sensorielle permet de reconnecter la part sensorielle du mouvement à sa part motrice.
Comme une action musculaire est sensori-motrice, dans un geste on peut évaluer ce qu'on fait mais aussi ce qu'on sent.
Le mouvement moteur |
Le mouvement sensoriel |
RESULTAT
EFFICACITE |
VECU
PLAISIR |
L'effet est ressenti quand
le mouvement est terminé |
L'effet est instantané |
Mouvement objectif |
Mouvement subjectif |
Mouvement automatique
Extérieur à la personne |
Mouvement habité
Intérieur à la personne |
b) Quels sont les effets ?
- Rendre mobile ce qui est immobile ; c'est-à-dire agir sur la fonction motrice du muscle.
- Rendre conscient ce qui est inconscient ; c'est-à-dire agir sur la fonction sensorielle du muscle.
Car :
- Les tensions troublent et limitent la mobilité du corps.
- Les phénomènes tensionnels sont directement liés aux empreintes issues d'expériences physiques ou psychiques mal vécues.
- Les articulations sont utilisées seulement dans certaines orientations et pas toujours dans leur amplitude maximum.
- Au niveau de la colonne vertébrale, il existe des zones sur-sollicitées (souvent l'étage lombaire ou cervical) et des zones sous-sollicitées.
- Les contraintes exercées dans ces zones sur-sollicitées entraînent : usure, déformations, douleurs...
- La gestuelle quotidienne est appauvrie, automatisée, privée d'une certaine forme de conscience.
- Un geste privé de retour sensoriel est malhabile, saccadé, inadaptable.
- Même un individu très entraîné n'utilise dans sa gestuelle quotidienne qu'un certain pourcentage des capacités motrices réelles du corps. Cet appauvrissement général du mouvement entraîne deux conséquences néfastes pour le maintien de la santé :
Une diminution des capacités d'adaptation.
Une diminution de la sensibilité proprioceptive.
c) La pratique de la gymnastique sensorielle :
1) Consiste à installer des conditions favorisant le ressenti:
- Le relâchement musculaire
- La lenteur
- L'intention directionnelle posée sur le déplacement linéaire : Exemple : je décide d’aller en arrière.
- L'attention posée sur ce déplacement
Exemple : je prends conscience de mon glissé vers l ` arrière et non pas seulement de mon penché en avant.
2). Proposer des exercices simples pour :
- Coordonner des mouvements circulaires et linéaires.
Exemple : je démarre simultanément mon glissé vers 1 'arrière et mon penché en avant et je les stoppe en même temps.
- Donner l'impulsion au départ du mouvement : « élan du geste ». - Instaurer une séquence : pour retrouver le rythme du mouvement sensoriel. - Explorer les schèmes associatifs : travail de la globalité dans la cohérence de la communauté articulaire, réintégrer les zones immobiles, ré-harmoniser le geste.
- Le fait de poser sa conscience sur les effets produits par un mouvement, déclenche une force de propulsion. Le mouvement suivant sera plus ample : C'est l'« évolutivité » du mouvement.
- Travailler la symétrie pour soigner les prédominances tensionnelles installées suite aux gestes systématiques et répétitifs.
3) Faire découvrir le mouvement codifié
C'est un enchaînement gestuel effectué lentement selon les lois du mouvement sensoriel. Sa chorégraphie très complète (sa durée, lorsqu'il est effectué intégralement, est d'environ une heure) permet de solliciter des orientations souvent inexplorées, des zones immobiles du corps, des coordinations gestuelles inhabituelles.
Sa pratique permet d'entrer en relation avec les règles et les lois physiologiques de la gestuelle pour :
Enrichir son schéma corporel et rectifier sa posture, ce qui permet de gagner en aisance et en souplesse.
- Acquérir une plus grande malléabilité du corps afin de lui permettre une meilleure adaptabilité aux événements et aux nombreuses sollicitations, qu'elles soient de nature physique ou psychologique (gestion du stress, du surmenage... ).
- Renforcer la solidité de la personne en lui permettant de construire ou de faire évoluer ses propres repères internes.
- Améliorer la perception de soi (ce qui est déjà un acte curatif).
Son apprentissage permet l'autonomie du patient qui pourra s'entraîner seul. « Conscientiser, Intégrer, Mémoriser, S'entraîner. »
Le corps recèle dans son mouvement physiologique tous les éléments nécessaires au maintien de la santé physique et psychologique de la personne.
« Le mouvement révèle, confronte, et offre l'opportunité de faire évoluer ce que l'on est. »
IV. La pédagogie du mouvement:
Danis Bois et ses collaborateurs sont à l'initiative du Forum International « Mouvement, Perception, Action et Relation », qui a rassemblé en Septembre 2002 dans le cadre de l'Université Moderne de Lisbonne, chercheurs, scientifiques et experts praticiens, en associant les données issues de la démarche scientifique aux informations extraites de la recherche sur l'expérience corporelle, confrontant le regard de la science aux données subjectives de la perception et de la conscience.
Danis Bois, titulaire d'une maîtrise en Psychopédagogie Curative, est actuellement Professeur et responsable du cursus de Post-graduation en « Art et thérapie du mouvement » à l'Université Moderne de Lisbonne (diplôme de troisième cycle, équivalent d'un DESS). L'objectif de la formation est d'amener des professionnels de l'éducation, de l'art et de la santé à une qualification complète à la « Pédagogie Perceptive du Mouvement ».
Il est également responsable d'un cursus de spécialisation en somato-psychopédagogie. Cette formation universitaire professionnalisante répond à la volonté actuelle de réunir les connaissances en psychologie et en thérapie corporelle. Seront donc prises en compte non seulement la douleur physique ou la gène fonctionnelle, mais aussi la souffrance psychique ainsi que les perturbations qui en résultent (comportementales, socio affectives,... ).
La formation en Fasciathérapie :
La formation nationale est accessible à tous les médecins et kinésithérapeutes. Elle dure quatre ans, se déroule sous forme de séminaires et débouche sur un diplôme national de fascia thérapie. Il existe des centres de formation en Belgique, en Suisse et au Canada. Pour la France le siège se situe à Paris :
Formation nationale de Fasciathérapie MDB. Collège International MDB 24, rue Michal-75013 PARIS.
Document réalisé par :
Françoise Schreiber, Kinésithérapeute - Fasciathérapeute 37A Av Cantini, 13006 Marseille
francoise sch@hotmail.com Tel : 04 91 78 30 30
pour :
Association Méthode bonis Bois Région Sud-est (AssoMOBSudEst) Renseignements - Secrétariat : 0610 79 7189
Collège International Méthode bonis Bois (Paris) Renseignements - Secrétariat : 0145 89 24 24 www.methodedanisbois.com
E-mail : info@methodedanisbois.com
Quelques ouvrages de la méthode
Livres
- Eve Berger (1999), Le mouvement dans tous ses états, Point d'appui. - Danis Bois (2001), Le sensible et le mouvement, Point d'appui.
- Danis bois (2002), Un effort pour être heureux, Point d'appui.
- Danis Bois, La vie entre les mains, Point d'appui :
- Danis Bois et Eve Berger (1990), Une thérapie manuelle de la profondeur, Guy Trédaniel.
- Danis Bois et Eve Berger (1995), Le fondamental en mouvement, Le souffle d'or. - Danis Bois, Les concepts fondamentaux de fasciathérapie et de pulsologie, - Christian Courraud (1999), Fasciathérapie et sport, Point d'appui.
- Christian Courraud (2002), Attention et performance, Point d'appui.
- Hélène Courraud-Bourhis (1999), La biomécanique sensorielle MDB, Point d'appui.
- Hélène Courraud-Bourhis (2002), Le sens de l'équilibre, Point d'appui.
- Maria Leao (2003), La présence totale au mouvement, Point d'appui. - Agnès Noël (2001), La gymnastique sensorielle, Point d'appui. -Congrès international (mai 2000) Thérapie et mouvement, Point d'appui.
Cassettes vidéo et CD audio
- La rééducation sensorielle (vidéo)
- Le mouvement codifié (vidéo)
- Connaissance du crâne 1 ° partie et 2°partie (vidéo)
- La perception (contextualisée selon un point de vue philosophique et neuro-scientifique) (C.D)
- Intériorisation et perception (C.D)
Les ouvrages sont disponibles en librairie.
En France, les livres sont distribués par Alterdis : ALTERDIS : 235, chemin Château du soleil
01700 Beynost Tel : 04 37 85 53 60 Fax : 04 37 85 53 61
La diffusion est assurée par CED
CED : 73, quai auguste Deshaies 94200 IVRY
Tel : 01 46 58 38 40 Fax : 01 46 71 25 59
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